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Les Asturies imposent, après l’avoir exigée par les experts, la vaccination antirabique des chiens

Les Asturies imposent, après l’avoir exigée par les experts, la vaccination antirabique des chiens

Le gouvernement régional l’avait avancé l’année dernière, mais il est maintenant temps de le rendre effectif. Suite aux demandes insistantes des professionnels vétérinaires, l’administration régionale publiera dans quelques jours la résolution qui mettra en place la vaccination antirabique des animaux de compagnie dans la région, afin qu’elle ne soit plus seulement obligatoire pour les races potentiellement dangereuses.

Cela a déjà été communiqué au Collège des vétérinaires des Asturies par la Direction générale de l’élevage. La résolution qui devrait sortir au BOPA la semaine prochaine établira la vaccination des chiens comme obligatoire. La première inoculation doit être effectuée lorsque le chien a au moins 3 mois et, obligatoirement, avant qu’il n’ait 6 mois. Et pour les chiens âgés de plus de 6 mois, le règlement établira une période transitoire de six mois pour faciliter le respect de la vaccination par leurs propriétaires. De plus, la revaccination sera obligatoire avant la fin de la période de validité de chaque vaccin.

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Concernant les autres animaux de compagnie tels que les chats et les furets, sauf en cas d’échanges communautaires, la vaccination antirabique sera volontaire. Les Asturies cesseront ainsi d’être l’une des rares communautés où une telle vaccination n’a pas été mise en œuvre.

La mesure concernera des milliers de propriétaires d’animaux puisqu’on estime que seulement 10% des chiens asturiens avec une puce (plus de 200 000) ont reçu ce vaccin.

Les porte-parole de l’Association professionnelle des professionnels vétérinaires de la Principauté des Asturies ont applaudi hier une mesure que “nous réclamons depuis des années”, comme d’autres associations vétérinaires. La rage, expliquent-ils, est une zoonose, c’est-à-dire une maladie qui se transmet de l’animal à l’homme, la forme de contagion la plus probable étant une morsure de chien (95% des cas), mais aussi possible par celle d’un chat ou d’une chauve-souris.

“Le virus envahit le système nerveux et, si l’on n’intervient pas avant l’apparition des symptômes, la mortalité est très élevée”, préviennent les experts qui rapportent que “le principal risque pour notre pays a été et reste actuellement le nord de l’Afrique, qui est un territoire hautement endémique et une source fréquente de cas importés à Ceuta et Melilla ». Le niveau de risque suivant a été représenté par l’importation de chiens de race des pays d’Europe de l’Est, ajoutent-ils.

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Pour les experts, “l’évolution du virus covid est un exemple clair de comment dans un monde comme celui d’aujourd’hui, totalement globalisé, où il n’y a ni frontières, ni distances, un virus installé sur une péninsule en Chine, avec un réservoir chez un animal , peut infecter l’Europe et le monde entier en moins de trois mois.

L’OMS mène la campagne “pas de décès humains dus à la rage d’ici 2030” et pour cette raison, de l’Association asturienne “nous apprécions cette mesure, en plus de recommander le renforcement du déparasitage et d’autres vaccinations (telles que la maladie de Carré, le parvovirus, l’hépatite et la leptospirose, cette dernière étant, comme la rage, une autre zoonose), comme mesure de prévention hygiéno-sanitaire.

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