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Le retour de Cindia comme moteur de croissance – Corriere.it

Le retour de Cindia comme moteur de croissance – Corriere.it

2023 sera marquée par le retour de Cinde, selon le Fonds monétaire international. La Chine et l’Inde seront à nouveau les deux moteurs de la croissance mondiale, moteur de la reprise de tous les autres. Cependant, la zone euro a surpris positivement en 2022 alors qu’elle était la zone la plus dynamique du monde, capable d’absorber le choc de la guerre en Ukraine bien mieux que prévu et la crise de l’énergie. L’Amérique est en avance sur la thérapie anti-inflationniste, car le ralentissement des hausses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale.

Il n’y a pas eu d’apocalypse cette fois non plus, juste à dire. En lisant les dernières Perspectives du FMI, un soupir de soulagement est la réaction la plus normale. 2022 avait été marquée par prophéties apocalyptiques: l’économie mondiale était un navire orageux ballotté par les vagues entre Scylla et Charybde, d’une part menacée par l’hyperinflation à la manière des années 1970, d’autre part par une terrible pénurie d’énergie et d’autres matières premières causée par la guerre et les sanctions contre la Russie.

Les scénarios extrêmes ne se sont pas matérialisés et il y a même maintenant une nouvelle raison d’être optimiste: possible que le réouverture post-Covid de la Chine se dérouler de manière assez indolore, c’est-à-dire sans être marqué par d’énormes pics de contagion. Est exactement au dîner, selon les premiers signes de ce mois de janvier 2023, il semble se diriger vers une vigoureuse reprise. Cela confirmerait la prévision du FMI qui attribue à la Chine un rebond de 5,2% du PIB cette année. Parmi les grandes économies, seule l’Inde le dépasse, ce qui augmenterait de 6,1 %. La Chine est redevenue le centre de gravité du développement, au point que les deux géants asiatiques représenteraient ensemble la moitié de la croissance mondiale. Les États-Unis et la zone euro, en revanche, en 2023, toujours selon le FMI, ne produiront qu’un dixième de la croissance mondiale.

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Une caractéristique de ces données est l’influence toujours décisive de la pandémie – pour le meilleur ou pour le pire – qui s’avère bien plus forte que l’impact de la guerre. Tous les tournages des différentes zones de la planète sont programmés suivant les horaires de sortie de l’urgence Covid. L’Amérique a été la première à retrouver une certaine normalité, elle a donc fait un premier exploit de forte croissance en 2021 ; mais pour la même raison, elle a aussi été la première à connaître des poussées d’inflation et la première à réagir par un resserrement monétaire (hausses de taux par la Réserve fédérale, avec des premiers coups de +0,75 % l’an dernier). La zone euro est arrivée deuxième dans la sortie de la pandémiedonc il a connu son rebond en 2022, année au cours de laquelle le PIB européen à +3,5% a augmenté plus que les américains et chinois. La Chine arrive en troisième position en raison de la récente décision de Xi Jinping de proclamer tout le monde exempt de restrictions sanitaires. donc la Chine à assumer le rôle de leader en 2023, car elle libère soudainement toutes les ressources qui ont été réprimées pendant la longue période de confinement et de quarantaine. La pandémie peut nous sembler lointaine, mais elle dicte tout de même les temps et les modalités de cette reprise.

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L’Amérique a déjà ouvert la nouvelle phase: celui où l’alarme inflationniste semble s’être atténuée, et la banque centrale peut imaginer un jour pas très lointain où elle cessera d’augmenter les taux. Il a déjà modéré ses gains, le dernier vient d’être annoncé et n’est qu’à un quart de point. Les marchés en attendent deux autres, toujours de 0,25%, en mars et mai, puis c’est tout. En fait, il y a des signes provenant de nombreux milieux que l’inflation ralentit. Même les chèques de paie des travailleurs américains, qui avaient beaucoup galopé, ont récemment connu des augmentations un peu plus modérées. En parallèle, la zone euro profite d’une baisse des prix de l’énergie et sur ce front aussi, l’inflation s’essouffle.

Tout cela contribue à renier les prophètes de l’Apocalypse, et rend un peu plus probable un scénario d’atterrissage en douceur : c’est-à-dire un retour de l’inflation à des niveaux plus supportables, sans qu’il soit nécessaire de traverser une récession douloureuse pour y arriver. Des inconnues subsistent qui pourraient gâcher l’optimisme prudent du FMI, de la guerre en Ukraine (qui jusqu’à présent n’a pas été un événement économique aussi perturbateur qu’on le craignait) à l’éventuel choc inflationniste généré par une Chine qui recommence à consommer de l’énergie et des matières premières avec la pré- voracité pandémique.

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1 février 2023, 22:07 – modifier 1 février 2023 | 22h07

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