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Le redressement des taux d’intérêt porte un coup dur à la Banque Nationale et au gouvernement

Le redressement des taux d’intérêt porte un coup dur à la Banque Nationale et au gouvernement

La part de la Banque nationale, détenue à moitié par le gouvernement, a été suspendue de la bourse à la demande de cette banque. Ceci est en attente d’un communiqué de presse. Un fort avertissement sur résultats est attendu avec des conséquences importantes pour le budget belge.

La négociation des actions de la Banque nationale n’est pas possible pour le moment. Il a subi une pression croissante ces derniers temps. Hier, il était inférieur de 6,4% à 1 455 euros, le prix le plus bas depuis plus de 20 ans.

La chute du cours de l’action est liée au retournement du marché des taux d’intérêt. Les banques centrales augmentent les taux d’intérêt pour freiner l’inflation. Pendant la pandémie, ils ont inondé le marché d’argent bon marché.

Les revenus deviennent des dépenses

Les banques centrales ont fait de l’argent avec tout cet argent bon marché. Cela a fonctionné comme suit : les banques ordinaires ont déposé l’argent excédentaire auprès des banques centrales et ont payé un intérêt de pénalité de 0,50 % sur celui-ci. Depuis septembre, la Banque nationale a dû rembourser cet argent, car la Banque centrale européenne (BCE) rend l’argent plus cher pour tenter de lutter contre l’inflation.

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Plus la BCE augmente le taux d’intérêt à court terme, plus la Banque nationale devra payer d’intérêts sur les dépôts qu’elle détient. Le taux de dépôt de la BCE est maintenant à 0,75 %, mais il devrait augmenter de manière significative. Concrètement, les revenus de ces dernières années sont désormais devenus des dépenses. Des dépenses qui augmentent rapidement. Un monde de différence.

Le gigantesque portefeuille d’obligations qui a été racheté pendant la pandémie ne rapporte également pratiquement aucun intérêt car le taux d’intérêt du marché a été délibérément maintenu bas à l’époque. Bref, le gouvernement le sentira dans les dividendes qu’il recevra de la banque nationale.

Les conséquences sur le budget ne sont pas négligeables. En mars, il était déjà annoncé que le gouvernement ne recevra cette année que 162 millions de la Banque nationale au lieu de 325 millions l’an dernier. Il s’agit d’une commission statutaire plus un dividende.

Des réserves sous pression

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Le dividende de la Banque nationale aux actionnaires privés, en revanche, dépend en grande partie du produit d’un portefeuille dit statutaire. Il s’agit d’un portefeuille d’investissement de plus de 7 milliards, qui se compose principalement d’obligations et également d’actions de la Banque des règlements internationaux (BRI). Cependant, ce portefeuille est également affecté par l’évolution du marché des taux d’intérêt. Il existe un risque que les réserves de la BNB subissent une pression considérable et que le dividende pour l’actionnaire privé baisse également considérablement.

Un communiqué de presse devrait fournir plus de détails dans la foulée d’une explication que la banque centrale néerlandaise a déjà donnée hier. Ensuite, le négoce de l’action BNB pourra reprendre.

Choc aux Pays-Bas

La banque centrale néerlandaise (DNB) a averti hier le gouvernement néerlandais qu’elle absorberait les pertes dues à la hausse rapide des taux d’intérêt et qu’elle ne serait donc pas en mesure de verser un dividende à l’État. Les pertes atteindront 9 milliards d’euros attendus jusqu’en 2026, a déclaré le patron du DNB, Klaas Knot. dans une lettre à la ministre néerlandaise des Finances Sigrid Kaag.

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Contrairement à la BNB, la DNB n’est pas cotée en bourse. Notre Banque nationale est et, comme on le sait, l’objet de poursuites judiciaires de la part d’actionnaires minoritaires mécontents qui estiment que le gouvernement – qui détient 50 % des actions – pénalise systématiquement les petits investisseurs. C’est la communication très détaillée de la DNB non cotée qui fait désormais entrer la BNB dans l’enclos.

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