“Bien sûr, vous ne pouvez jamais faire une analyse parfaite”, a reconnu Rutte après la rencontre. Néanmoins, le cabinet pense avoir une idée du signal envoyé par l’électeur. Par exemple, une question importante que le cabinet se pose maintenant est : “est-ce que la politique est là pour tout le monde aux Pays-Bas ?”
La popularité du BBB est également perçue comme l’expression d’un malaise. Des rapports récents indiquent également qu’il existe des inégalités régionales aux Pays-Bas. Là où à la campagne il y a des problèmes avec la disparition des lignes de bus et les longues durées d’ambulance. Il y a aussi des problèmes dans les grandes villes, par exemple à cause des maisons chères.
La consultation de crise, qui n’a pas été appelée ainsi par les dirigeants eux-mêmes, a duré près de quatre heures. Rutte, les trois vice-premiers ministres Sigrid Kaag, Wopke Hoekstra et Carola Schouten et leurs “seconds” ont commencé leurs consultations peu après 19 heures. Les consultations ne signifient pas que l’accord de coalition sera rompu, a déclaré Rutte par la suite. Selon lui, c’était une discussion “plus fondamentale”, aussi parce que le malaise dans la société dure depuis bien plus longtemps.
