Que raconte le petit coiffeur ?
Nous sommes à Chartres en 1944. La guerre se termine dans la famille Giraud dans laquelle on est coiffeur depuis toujours. Il y a le salon pour femmes, tenu par Marie, la petite soixantaine pimpante. Et puis, il y a le salon pour hommes, qui était tenu par l’époux de Marie, mais celui ci est mort, déporté sur dénonciation.
Marie a deux fils, qu’elle aime par dessus tout, Jean et Pierre, dont elle est vraiment très, très proche.
Pierre n’a qu’une passion, c’est la peinture. Et pourtant, il va reprendre la partie “hommes” du salon de coiffure familial. Sauf que sa mère va lui envoyer quelques clients pour toute autre chose que de la coiffure.
On ne vous dit évidemment pas de quoi il s’agit, et ce n’est d’ailleurs pas ce à quoi vous pensez.
Une histoire délicate, profonde, grave
Derrière le décor léger évoqué, en fait, il est question d’un sujet qui nous tient à coeur : il est question de collaboration et de résistance. Il est question de « justice expéditive d’après guerre », et il est surtout question de la femme, victime principale de cet exercice terrible qui consiste à se venger des souffrances endurées. Question de la femme « tondue ».
Jean-Philippe Daguerre, valeur sûre du théâtre
L’auteur du Petit Coiffeur est déjà connu pour avoir écrit Adieu Monsieur Haffmann, adapté dernièrement au cinéma et primé au festival du film de Sarlat.
J’ai vécu à Périgueux quand j’étais jeune. J’ai joué à Bergerac, déjà avec Adieu Monsieur Haffmann et de temps en temps je viens en vacances dans le coin. C’est un département que j’adore. Il faut être un peu idiot pour pas aimer le Périgord.
BONUS AUDIO : Charlotte Matzneff joue la jeune fille qui va tout faire basculer
– Atelier Théâtre Actuel