La parité hommes-femmes à l’Assemblée législative de Cordoue est un objectif qui n’a jamais été atteint, bien qu’il existe des lois à cet égard depuis environ 20 ans. Une étude menée par l’Institut de recherche psychologique, qui dépend de Conicet et de l’Université nationale de Cordoue (UNC), est parvenue à cette conclusion.
Dans notre province, la législature monocamérale a été établie en 2001, après la réforme constitutionnelle. Depuis lors, le corps est composé de 70 législateurs : 44 sont choisis en prenant le territoire provincial comme seul arrondissement, et les 26 restants sont choisis à raison d’un pour chaque département.
Eh bien, voici la première partie du problème. Dans la feuille de liste qui est votée dans toute la province, les partis et coalitions ont dû se conformer à la loi et réserver la moitié des candidatures aux femmes. Si 22 femmes ne sont pas élues, le système proportionnel est appliqué. Mais la différence, quand elle existe, est minime.
La clé est dans les élections des législateurs départementaux. Il n’y a qu’un seul candidat par liste. Et la liste qui obtient le plus de voix obtient le banc. Dans ce cas, les hommes sont presque toujours les candidats, et on ne saurait dire que la loi est violée car elle n’établit pas qu’un parti ou une coalition ait l’obligation de réserver la moitié de ces 26 candidatures aux femmes.
Le déséquilibre est important : quand on analyse l’ensemble de la Législature, on constate que les femmes ont à peine occupé, dans la meilleure période, 35 % des sièges. Pour être graphique : un tiers, pas la moitié. Car, dans le meilleur des cas, à peine 15 % des départements avaient une représentation politique féminine. En fait, il y a 11 départements qui n’ont jamais eu de législatrice.
Or, sur cette inégalité fondamentale s’opère, au fil du temps, une seconde : seules 17 % des législatrices parviennent à renouveler leur mandat, contre 32 % des hommes. En d’autres termes, un homme est plus susceptible de poursuivre une carrière politique et de rester en poste.
Au total, la disparité des genres atteint une troisième configuration au sein du Législatif : les autorités sont des hommes dans la quasi-totalité des cas, et dans les commissions parlementaires, bien qu’il y ait une tendance à l’équilibre entre les genres, il y a une forte segmentation thématique, de sorte que les femmes diriger ceux qui se consacrent aux droits de l’enfant et de la famille, à la promotion de la santé, à la violence sexiste, au développement social, à l’éducation et à la culture.
En conclusion, les lois visant à promouvoir la parité hommes-femmes dans les fonctions législatives ont augmenté la présence des femmes dans le corps législatif, mais elles n’ont pas donné les résultats escomptés à ce jour car elles n’ont pas suffi à transformer la culture des organisations politiques, qui tendent à favoriser les hommes. candidatures, tant pour les élections elles-mêmes que plus tard pour les postes de direction. Tout cela montre que la politique a un biais machiste très marqué.