Depuis lundi, le personnel de Filibus, la société publique qui gère le réseau urbain de transport public de l’agglomération de Chartres, a débuté une grève très suivie. Ils demandent une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail.
Au premier jour du mouvement social, lundi 5 septembre, on comptait 80% de grévistes chez Filibus, qui gère le réseau de transports urbains de Chartres. Devant les locaux de la Société publique locale Chartres métropole transports, une cinquantaine de personnes se sont réunis chaque jour pour demander une revalorisation de salaires et des meilleures conditions de travail.
Par ce mouvement de grève, les conducteurs de bus expriment un ras-le-bol. Pourtant, selon Tania Léandro, représentante syndicale CFDT, les discussions avec la direction achoppent rapidement. Elle dénonce une incompréhension entre les deux parties et un certain “mépris“. “Alors que l’on demande des toilettes en bout de parcours, on nous répond que l’on doit utiliser les toilettes publiques. Ce ne sont pas de bonnes conditions de travail.“
Les conducteurs se plaignent de l’état des routes qui sont, selon eux, très dégradées. Autre revendication forte : réadapter les temps de parcours qui sont restés les mêmes malgré une modification des trajets.
La déléguée syndicale CFDT, Tania Léandro, assure que la direction leur propose des discussions en octobre, mais juge cette proposition tardive et floue. “C’est du baume, des paroles, mais sans pour autant nous donner ni de date, ni de précisions; Cela fait trois ans que nous portons ces revendications.” L’intersyndicale a demandé, jeudi, à être reçue par le maire de Chartres, Jean-Pierre Gorges, selon nos confrères de l’Echo Républicain.
Le transport de bus est fortement impacté à Chartres. Depuis lundi, quatre lignes ne circulent pas et onze autres sont perturbées. Un cortège est prévu ce matin jusqu’à la mairie de Chartres.
