J’ai regardé une interview de Ratna Pathak, une actrice et artiste de théâtre renommée en Inde. Elle a déclaré : « Nous allons perdre [the textile]peut-être dans une génération, et cela se dégrade si rapidement que seul le design survivra. » Cela a suscité en moi une inquiétude, en particulier quant à la façon dont le monde est désormais englouti dans la fast fashion.
Je viens d’une ville réputée pour ses textiles artisanaux et prêts à porter. Les textiles transmettent l’essence de la culture sous différentes formes. Ils sont un art, important pour la présence religieuse ou ethnique, un symbole d’autonomie et une représentation générationnelle.
L’artisanat est unique, même si le textile est le même. Aujourd’hui, il est remplacé par la fast fashion, où notre garde-robe change non seulement en fonction des saisons mais aussi des tendances médiatiques.
Alors, qu’est-ce que vous aimez ? « Femme de la mafia », « coquette » ou « vieille famille » ? Et pendant combien de temps ?
Le plus beau est le motif complexe tissé de fils et d’histoires. Les saris en coton traditionnels sont aussi chers que ceux de Lululemon mais beaucoup plus vibrants et intemporels.
Si je prends le sari de ma grand-mère, je ne saurais dire s’il a dix ou trente-cinq ans. Le coton, le bandahni, la soie, le kanievaram, entre autres, sont faits pour durer. Les textiles représentent la nature ethnique, linguistique, topographique, climatique, religieuse et culturelle d’une région. L’artisanat et les textiles sont fiables et durables.
Le contraste est que les vêtements modernes sont facilement jetables et fabriqués à partir de tissus de mauvaise qualité, ce que l’on appelle la « fast fashion ». Les vêtements/textiles sont produits en excès, de mauvaise qualité et influencés par les tendances et la surconsommation au nom de la mode. Mais vaut-il la peine de nuire à la nature ? Tous les arts textiles que j’ai mentionnés précédemment ne sont pas fabriqués à la machine. Nous oublions l’art ancien de l’artisanat.
La surconsommation et la sous-consommation sont désormais les tendances. Le danger que représente l’industrie textile moderne est inimaginable. À l’échelle mondiale, 92 millions de tonnes de déchets textiles sont générées par an, dont 134 millions de tonnes par an d’ici à la fin de 2030. Ces vêtements de fast fashion jetés dans des décharges contaminent l’environnement.
La fast fashion est portée par les tendances Internet et par diverses esthétiques. De nombreuses personnes, y compris mes amis, changent fréquemment de style, passant des « filles douces » et des pastels aux « épouses de la mafia » et aux imprimés animaliers « Y2K ». Cela conduit à des garde-robes très complètes avec des pièces rarement répétées. Le résultat est un gaspillage important de vêtements, les articles jetés finissant souvent dans des décharges, où ils libèrent des colorants et des produits chimiques nocifs dans l’environnement. L’écosystème est alors mis à mal.
Cette tendance vers des vêtements tendance et de mauvaise qualité menace l’artisanat traditionnel et les textiles de qualité, car les tendances sociétales privilégient l’apparence plutôt que la qualité. Je vous laisse avec deux questions :
Pensez-vous qu’il existe un moyen de concilier le fait de rester à la mode et de respecter l’environnement ? Quels sont les risques si nous ne parvenons pas à trouver une solution ?
2024-09-18 15:55:00
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