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Le Cabinet ne s’excuse pas encore pour le passé de l’esclavage aux Pays-Bas

Le Cabinet ne s’excuse pas encore pour le passé de l’esclavage aux Pays-Bas

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Nouvelles de l’ONS

  • Bérénice Willemsen

    éditeur Politique

  • Bérénice Willemsen

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Vendredi, lors de la commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage, le cabinet ne fera aucune excuse pour le passé esclavagiste néerlandais. Les ministres du VVD, du CDA, du D66 et de la ChristenUnie mettront jusqu’à l’automne au moins pour se prononcer sur ce sujet sensible, rapportent diverses sources au NOS.

Cela signifie qu’une excuse aux descendants des esclaves du Suriname et des Caraïbes ne peut être exclue à long terme, soulignent les sources de La Haye. Le cabinet veut d’abord avoir un débat de fond avec les personnes concernées sur les conséquences contemporaines de l’esclavage.

Les excuses ont été discutées deux fois ce mois-ci lors du Conseil des ministres hebdomadaire. Ce vendredi 1er juillet, Keti Koti, la commémoration annuelle et la célébration de l’abolition de l’esclavage en 1863, est toujours suivie par un représentant du cabinet. Cette année, c’est le ministre Weerwind pour la protection juridique.

Leed

Le gouvernement n’a pas non plus fourni de réponse substantielle au rapport présenté l’an dernier par le Conseil consultatif Groupe de dialogue Esclavage passé† Dans ce rapport de 217 pages – qui traite de la traite des esclaves et de l’esclavage sous la domination néerlandaise entre le XVIIe siècle et le 1er juillet 1863 – la principale recommandation est que l’État néerlandais s’excuse pour l’esclavage. “Il ne s’agit pas de désigner des individus comme coupables, mais de reconnaître par l’Etat des Pays-Bas les souffrances causées par l’esclavage.”

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Dans des villes comme Amsterdam, Rotterdam dans Utrechtmais aussi en Allemagne, en Belgique, en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, par exemple, des excuses ont déjà été présentées, souligne également le Groupe de dialogue.

Regardez la vidéo de NOS sur 3 sur le dilemme des excuses ici

L’avis de ce groupe de dialogue sur l’esclavage passé a été discuté lors de la formation du cabinet en 2021, mais les quatre parties négociantes n’ont pas pu parvenir à un accord. Le VVD et le CDA hésitent à s’excuser, D66 et la ChristenUnie y sont clairement favorables.

Quête

Le Premier ministre Rutte a qualifié le sujet compliqué ces dernières années de « dilemme » et de « quête » personnelle, aussi parce que cela s’est produit il y a si longtemps. “La question est de savoir si vous pouvez tenir les gens vivant aujourd’hui responsables du passé”, a-t-il déclaré dans une interview en 2020 débat sur le racisme institutionnel. Le chef du CDA, Hoekstra, a donc estimé que les excuses étaient “quelque chose d’obligatoire”. Le gouvernement précédent craignait également la polarisation de la société.

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Les partisans des excuses tels que le ministre D66 Jetten et le chef de l’UC Segers soulignent que la souffrance des ancêtres affecte toujours la discrimination et le racisme et que les excuses peuvent conduire à la réconciliation.

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