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L’avocat d’Ousmane Sonko, Juan Branco, n’a pas été accueilli les bras ouverts dans le pays de la Teranga.

Juan Branco, célèbre avocat français, a récemment été au centre d’une polémique au Sénégal, pays où il n’était pas le bienvenu. En effet, il a été choisi pour défendre Ousmane Sonko, le leader de l’opposition sénégalaise, dans une affaire de viol présumé. Mais son arrivée dans le pays de la Teranga a suscité des réactions mitigées. Tandis que certains le voient comme un avocat renommé et compétent, d’autres le considèrent comme un trouble-fête qui se mêle des affaires intérieures du Sénégal. Dans cet article, nous allons explorer pourquoi Juan Branco est devenu aussi controversé au Sénégal et ce que cela révèle des relations complexes entre la France et ses anciennes colonies en Afrique.


L’avocat français Juan Branco, connu pour son engagement auprès des Gilets jaunes et son opposition au président Emmanuel Macron, a été expulsé du Sénégal après avoir annoncé son arrivée via plusieurs messages sur Twitter. Ce procès d’Ousmane Sonko, un opposant politique poursuivi pour diffamation, a attiré l’attention internationale. « C’est moi qui ai fait appel à Juan Branco », affirme Me Cheikh Khoureissy Ba, l’un des avocats de l’opposant, « pour apporter un plus qualitatif », car « c’est un des plus valeureux du barreau européen ».

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Sur les réseaux sociaux, Juan Branco a affirmé avoir été « arrêté par sept hommes en armes » à l’aéroport de Dakar, puis détenu et intimidé avant d’être expulsé, « pour l’empêcher de défendre un homme ». La défense d’Ousmane Sonko dénonce un « deux poids, deux mesures », car du côté du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, l’avocat français Pierre-Olivier Sur, qui avait notamment défendu Karim Wade, le fils de l’ancien président, a été appelé en renfort.

Le gouvernement sénégalais a justifié l’expulsion de Branco en affirmant que « quand on insulte, quand on appelle à l’insurrection, on ne va quand même pas vous accueillir les bras ouverts ». La coalition d’opposition Yewwi Askan Wi d’Ousmane Sonko a annoncé le report des manifestations prévues ce lundi 3 avril, veille de la fête nationale, « suite à des échanges avec des hauts gradés des forces de défense et de sécurité » selon son communiqué.

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Le procès d’Ousmane Sonko est vu comme un test pour la tenue d’élections présidentielles apaisées en 2024 au Sénégal. Le gouvernement sénégalais en a également profité pour dissoudre le mouvement politique « Y’en a marre », considérant que ce collectif « n’a plus de raison d’être ». Ce groupe de jeunes militants s’était mobilisé contre le régime du président sortant Abdoulaye Wade lors de la campagne présidentielle de 2012, avant de se joindre à d’autres mouvements sociaux.

En réaction à cette décision, le collectif a décidé de suspendre sa participation au dialogue national lancé par le président Macky Sall. La société civile sénégalaise, qui a appelé à une marche de soutien à Y’en a marre, dénonce une restriction des libertés fondamentales et une répression des voix dissidentes.

Le Comité sénégalais des droits humains a, quant à lui, appelé à la libération immédiate des manifestants arrêtés. Dans un communiqué, il a dénoncé une « atteinte grave et délibérée aux libertés fondamentales d’expression, de réunion et de manifestation pacifique », et condamné la répression policière aveugle exercée contre les manifestants.

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