(c) Pierre Troest
Après avoir terminé leur trilogie cosmique, accompagnée de plus de 400 concerts à travers l’Europe, ont voulu Entreprise de fin de soirée changer quelque chose dans leur son. Contrairement aux œuvres complexes, parfois ludiques avec une touche post-rock classique, le cinquième album studio devrait être beaucoup plus dur et plus direct. “V : les os de l’extinction” Dans l’ensemble, une piste claire est présentée, plus puissante et dérangeante, ce qui correspond au concept lyrique : si cette voie est poursuivie plus loin, la cupidité, l’arrogance et l’arrogance assureront l’extinction de l’humanité, tout comme les musiciens ont perdu des personnes importantes pendant la pandémie.
En fait, ce changement convient très bien aux Danois, comme le dit clairement le précurseur “Mammut”. Le nouveau morceau le plus court à moins de six minutes commence avec des guitares brutales, des synthés oppressants et des voix agressives. Les grognements et les cris, combinés à l’intensité sauvage, assurent des vibrations de brèche spectaculaires, désormais visiblement coincées dans le poteau métallique et la boue. Les murs sonores s’effondrent tout autour, l’acte final sciant vole tous les sens. Late Night Venture comprend l’importance des synthétiques pour leur son et les utilise avec beaucoup de succès – précis, secs, carrément destructeurs.
Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg. La façon dont le « discours de haine » se retrouve progressivement force le respect. Entre des sonorités de fanfare, une section rythmique tonitruante et la douleur des cordes vocales tourmentées de Michael Falk, la magie maniaque émerge. De petites insertions mélodiques entre les deux, un œil du cyclone presque post-rock, contribuent au mieux modérément à la détente, car la seconde moitié est au moins aussi cassée. Le tonnerre presque fatal se heurte aux projets industriels jusqu’à ce que la construction finisse par s’effondrer.
Et puis, quand on a l’impression que plus rien ne fonctionne, l’effondrement ne peut être évité. Pendant 40 minutes, Late Night Venture torpille tous les sens et se réinvente dans une certaine mesure. “V: Bones Of The Extinct” abandonne les œuvres cosmiques plus mélodiques et quelque peu accessibles et se lance à plein régime avec un enthousiasme croissant. Cela peut sembler un peu difficile à s’y habituer au début, mais cela fonctionne très bien et va parfaitement avec les paroles inconfortables. Avec un vent frais et une pourriture oppressante, Late Night Venture décroche le prochain coup direct.
Note : 8/10
Disponible à partir du : 17/03/2023
Disponible via : Trepanation Recordings / Vinyltroll Records
Facebook: www.facebook.com/latenightventure
Mots clés: entreprise de fin de soirée, post metal, la revue, boue, v os de l 39 extinction
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