L’équipement est classé comme une exigence opérationnelle urgente, le même processus utilisé pendant la guerre en Afghanistan pour obtenir rapidement du matériel sans passer par le processus d’approvisionnement traditionnel plus lent.
Publié le 07 février 2023 • 3 minutes de lecture
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L’Armée canadienne accélère son achat d’armes antichars et d’un système de défense aérienne devant être utilisés par ses troupes stationnées en Lettonie, ont appris des responsables de l’industrie de la défense.
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De plus, l’armée achètera un système de contre-drones qui sera utilisé pour l’opération Reassurance, la mission des Forces canadiennes en Europe de l’Est, selon le briefing du 3 février obtenu par ce journal.
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L’équipement est classé comme une exigence opérationnelle urgente, le même processus utilisé pendant la guerre en Afghanistan pour obtenir rapidement du matériel sans passer par le processus d’approvisionnement traditionnel plus lent.
L’Armée canadienne n’a pas répondu à une demande d’échéancier sur les achats ou combien ils pourraient coûter. Les représentants de l’industrie estiment que les achats s’élèveront à plus de 500 millions de dollars.
Les mesures visant à accélérer les achats sont alimentées par l’invasion russe de l’Ukraine. Les responsables des Forces canadiennes voient dans ce conflit une façon de souligner la nécessité pour le gouvernement fédéral de dépenser des milliards de dollars pour de nouveaux armements. Le chef d’état-major de la Défense, le général Wayne Eyre, a appelé les entreprises d’équipement de défense à passer au pied de guerre pour produire de grandes quantités d’équipement.
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Lieutenant-colonel Eric Hardy, de l’équipe d’approvisionnement en équipement de l’armée, a informé les responsables de l’industrie le 3 février des initiatives visant à accélérer une série d’achats.
Hardy a noté dans son exposé que l’armée achètera un système de défense aérienne à courte portée pour les troupes canadiennes actuellement en Lettonie. Cet achat « contrecarrerait la menace aérienne évaluée à l’intérieur de la région de la Baltique », a-t-il souligné.
L’armée achètera également un système de contre-drone mobile pour “assurer la liberté d’action pour les opérations dans le domaine terrestre pour les forces déployées sur l’Op Reassurance”, a ajouté Hardy. Le système serait conçu pour traiter les mini et petits drones.
Les Russes et les Ukrainiens ont largement utilisé des drones pendant les combats en cours.
Environ 1 400 membres des Forces canadiennes sont déployés à l’appui de l’opération Reassurance, ce qui en fait la plus grande opération militaire internationale actuelle du Canada. Environ 700 d’entre eux se trouvent en Lettonie.
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Hardy a déclaré que l’Armée canadienne achèterait également ce qu’il a appelé un «missile anti-matériel portable» ou PAXM. Le but de cette initiative est d’acheter une capacité antiblindée efficace, a-t-il ajouté.
Hardy a déclaré que les achats progressaient rapidement, mais qu’ils auraient un impact sur des initiatives plus importantes de l’armée à l’avenir pour acheter des systèmes de défense aérienne et antichar. Les acquisitions pour la Lettonie concerneraient de plus petites quantités d’équipements qui peuvent être facilement livrés, ont déclaré des représentants de l’industrie.
Dans une interview avec CBC News diffusée le mois dernier, Eyre a déclaré qu’un tel équipement “ne peut pas arriver assez vite”.
Le Canada a engagé plus d’un milliard de dollars pour l’équipement militaire de l’Ukraine, y compris pour un système de défense aérienne. Au total, le gouvernement canadien a dépensé 5 milliards de dollars au cours de la dernière année pour l’Ukraine.
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L’Armée canadienne est sans capacité de défense aérienne depuis 2012 et a tenté au cours de la dernière décennie de convaincre les gouvernements d’acheter de tels équipements.
L’armée a été équipée en 1989 d’un système antichar de défense aérienne à la pointe de la technologie connu sous le nom d’ADATS. Il a été acheté pour protéger des bases en Allemagne contre les attaques des Russes, mais peu de temps après la livraison de l’ADATS, la guerre froide a pris fin et les systèmes ont été renvoyés au Canada. Face aux coupes budgétaires ordonnées par le gouvernement conservateur, l’armée a annoncé qu’elle supprimait l’ADATS du service en 2012.
De plus, des officiers de l’armée ont noté que le service était dépourvu de systèmes antichars efficaces.
En 2005, le gouvernement libéral de l’époque avait approuvé 194 millions de dollars pour l’achat du missile Spike de fabrication israélienne ou du système Javelin de fabrication américaine. Les entreprises ont fait des offres pour fournir 840 missiles et plus de 100 systèmes de tir. Des tirs d’essai des deux armes ont été effectués. Mais un an plus tard, les offres ont été rejetées car l’armée a déterminé qu’elle n’avait pas suffisamment d’informations pour déterminer si les armes seraient efficaces sur le champ de bataille. Le projet est alors passé à la trappe.
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Le Javelin a été reconnu par les Ukrainiens comme étant une arme très efficace pour détruire les chars russes et autres véhicules blindés lors des combats de l’année dernière.
David Pugliese est un journaliste primé qui couvre les Forces canadiennes et les questions militaires au Canada. Pour soutenir son travail, y compris du contenu exclusif réservé aux abonnés, inscrivez-vous ici : ottawacitizen.com/subscribe
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