Nous recommandons également une orientation similaire pour la politique d’innovation allemande. Le gouvernement fédéral devrait oser trois étapes : D’abord, énoncer la politique d’innovation axée sur la mission décrite dans la future stratégie de recherche et d’innovation et commencer par un projet pilote concret. L’économie circulaire serait un bon champ d’application pour cela. Deuxièmement, le gouvernement fédéral a besoin de quelqu’un qui soit responsable de l’innovation, qui agisse de la manière la plus indépendante possible, par exemple sous la forme d’un représentant spécial, qui ait sa propre équipe et un mandat et un budget d’innovation solides. Troisièmement, l’Agence fédérale pour les innovations de rupture (SPRIN-D) devrait être considérablement revalorisée en tant qu’élément créatif et perturbateur du paysage allemand de l’innovation.
Les trois étapes peuvent encore être mises en œuvre dans cette législature et pourraient au moins partiellement compenser les déficits qui ont été identifiés.
A lire aussi : Des entreprises comme Biontech préfèrent installer de nouveaux départements de recherche ailleurs. Pas étonnant. La politique d’innovation allemande appartient au passé.
