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l’affaire des magazines saisis

l’affaire des magazines saisis

2023-08-14 02:23:52

Les magazines prédateur C’est l’une des pratiques illégales les plus connues dans le système de publication scientifique, mais ce n’est pas la seule. Il existe un type de fraude plus sophistiqué et dangereux : les magazines kidnappé (de l’anglais, journaux détournés).

Ce sont des sites Web frauduleux qui clonent des revues légitimes en se faisant passer pour elles, essayant ainsi de tromper des chercheurs sans méfiance qui, en échange d’argent, pensent qu’ils peuvent obtenir une publication rapide et facile dans une revue réputée. En réalité, ils publient leur travail sur un simple portail Web. On leur a donné un cochon pour un coup de coude.

Tout a commencé en 2011, lorsqu’un cybercriminel a enregistré un domaine expiré (sciencerecord.com) pour malhéberger sept revues frauduleuses et trois revues piratées. Depuis, l’augmentation de cette pratique n’est pas sans inquiétude. Ce record fut suivi de bien d’autres qui, bien qu’étant des cas isolés, ouvrirent bientôt la boîte de Pandore.

En 2014, il a été publié une liste des magazines saisis avec 19. Juste un an après ledit numéro atteint 90.

actuellement merci aux travaux de certains chercheurs qui cherchent à éclairer ce phénomène, le nombre de revues clonées recensées dépasse déjà les 200. Le nombre réel est certes bien supérieur, mais la nature de ces publications – qui se créent et disparaissent en quelques mois – rend difficile pour les identifier.

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Comment identifier un magazine piraté ?

Les magazines prédateur ils violent les droits intellectuels des revues légitimes et compromettent le transfert des connaissances. Pour cette raison, il est important de connaître les traits qui les définissent et les stratégies qu’ils utilisent pour tromper les chercheurs.

En voici quelques uns:

  • Ils détournent l’identité de revues légitimes en copiant textuellement leurs titres et ISSN, et même en enregistrant des domaines expirés de revues réputées.

  • Ils peuvent profiter de magazines légitimes publiés au format imprimé pour en proposer la fausse version numérique.

  • Ils recyclent des articles identiques pour créer un dossier factice dans le magazine détourné afin d’attirer l’attention d’auteurs potentiels.

  • Ils ne font pas d’examen par les pairs.

  • Ils utilisent comme alibi les profils d’éditeurs et de chercheurs célèbres dans le domaine d’expertise de la revue et les incluent dans leurs comités de rédaction à leur insu et sans leur consentement.

  • Ils fournissent de faux facteurs d’impact.

  • Ils parviennent à indexer des contenus frelatés dans des bases de données internationales telles que Scopus et Web of Science.

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Recommandations pour ne pas se tromper

L’identification d’un magazine piraté peut être une tâche ardue. C’est pourquoi il est important de suivre les recommandations des experts avant d’envoyer un manuscrit. Certains d’entre eux sont énumérés ci-dessous:

  1. Vérifiez si l’adresse Web de la revue correspond à celle consultée dans des bases de données fiables, des index bibliographiques ou des répertoires reconnus. Aussi, et en parallèle, consulter la page WHOISpar lequel l’enregistrement et la disponibilité d’un domaine sont vérifiés.

  2. Téléchargez et évaluez d’autres articles publiés dans la revue. Le chercheur appréciera leur faible qualité car ils n’ont pas été soumis à un examen par les pairs.

  3. Connaître les politiques des revues concernant les processus d’évaluation et d’édition, les frais de publication, la garde des fichiers et le droit d’auteur.

Enfin, il faut noter que publier dans ces revues illégales, dont les pages web disparaissent du jour au lendemain, entraîne des conséquences désagréables pour le chercheur (discrédit de son image, perte de sa production scientifique, préjudice aux appels à promotion professionnelle et académique, fraude monétaire).

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C’est aussi un grief pour les magazines légitimes, que les publications qui les supplantent discréditent, mettant en péril la confiance des lecteurs sur ce qu’ils consomment.

Il est donc important que les universités, les centres de recherche et la communauté académique prennent les mesures nécessaires pour éviter ces arnaques, faire connaître ces entreprises frauduleuses et activer les protocoles d’action pertinents pour protéger et sauvegarder les connaissances scientifiques et le travail des chercheurs.


Cet article fait partie du projet d’innovation pédagogique, no. référence PID222452, financé par l’IRIE de l’Universitat de les Illes Balears, et le projet “Congrès, magazines et éditeurs prédateurs : conception d’un programme de formation pour étudiants de troisième cycle”, financé par l’Université Internationale de Valence (VIU). Il fait également partie des actions du Réseau ibéro-américain de recherche en intégrité académique (Red-IA).




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