Nouvelles Du Monde

La Tanzanie détecte ses tout premiers cas de la maladie virale hautement mortelle de Marburg

La Tanzanie détecte ses tout premiers cas de la maladie virale hautement mortelle de Marburg

DAR ES SALAAM, 22 mars (Reuters) – La Tanzanie a confirmé ses tout premiers cas de Marburg, une fièvre hémorragique virale à mortalité élevée avec des symptômes globalement similaires à ceux d’Ebola, a déclaré l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’OMS a déclaré mardi soir dans un communiqué que la confirmation de la maladie par le laboratoire public national de Tanzanie faisait suite au décès de cinq des huit personnes dans la région de Kagera, au nord-ouest de la Tanzanie, qui ont développé des symptômes, notamment de la fièvre, des vomissements, des saignements et une insuffisance rénale.

Parmi les morts se trouvait un agent de santé, a indiqué l’OMS. Les trois survivants recevaient un traitement, 161 contacts étant suivis.

“Les efforts déployés par les autorités sanitaires tanzaniennes pour établir la cause de la maladie sont une indication claire de la détermination à répondre efficacement à l’épidémie”, a déclaré Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.

Lire aussi  Choses de santé : Quinoa : valeur nutritionnelle et action

“Nous travaillons avec le gouvernement pour intensifier rapidement les mesures de contrôle afin de stopper la propagation du virus.”

Avec un taux de mortalité pouvant atteindre 88 %, Marburg appartient à la même famille de virus responsable d’Ebola et est transmis aux humains par les chauves-souris frugivores. Il se propage ensuite par contact avec les fluides corporels des personnes infectées.

Les symptômes comprennent une forte fièvre, des maux de tête sévères et des malaises qui se développent généralement dans les sept jours suivant l’infection, selon l’OMS.

La Guinée équatoriale lutte également contre sa toute première épidémie de Marburg qui a été confirmée en février.

Écrit par Elias Biryabarema; Montage par Robert Birsel

Nos normes : Les principes de confiance de Thomson Reuters.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT