nouvelles (1)

Newsletter

La Russie discute des demandes avec l’OTAN, l’Occident veut que l’armée russe se retire d’Ukraine

La correspondante russe Iris de Graaf :

« Dans les médias russes, les consultations d’aujourd’hui sont présentées comme le moment de vérité : l’OTAN respectera-t-elle la Russie et se conformera-t-elle à l’ensemble des exigences ?

Les optimistes espèrent qu’après cette semaine de nouveaux accords seront conclus sur le contrôle des armements ou sur la notification préalable des exercices militaires. Cela enlèverait une partie de la pression de la chaudière.

Dans le même temps, le Kremlin lui-même semble se rendre compte que l’ensemble sans précédent de revendications est irréaliste. Il est donc à craindre qu’après ces sommets la Russie puisse dire vous voyez, nous avons essayé diplomatiquement, mais l’Occident ne fait aucune concession. Et donc ils ne nous laissent pas d’autre choix que de nous défendre, puis de prendre de nouvelles mesures en direction de l’Ukraine.”

Le correspondant de l’OTAN Sander van Hoorn :

« Le fait que l’OTAN et la Russie discutent dans le bâtiment de l’OTAN à Bruxelles est déjà une étape. La Russie a arrêté il y a deux ans ces consultations, qui avaient eu lieu régulièrement jusque-là. On ne s’attend pas à plus, car les demandes de Poutine sont trop vastes et impossibles à discuter pour l’OTAN.

La Russie a mis sur la table un ensemble de demandes que l’OTAN ne peut ni ne veut satisfaire. Mais tant qu’on parle, il n’y a pas de combat, c’est la pensée. Si cela se produit, si la Russie décide d’attaquer l’Ukraine, les conséquences seront graves, soulignent les États membres de l’OTAN. Les sanctions. Mais il y a toujours une divergence d’opinion au sein de l’OTAN sur la nature et la sévérité de ces sanctions.”

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

L’âme triste du métavers

L’âme triste du métavers

Il est trop rare que les journalistes revisitent les “grandes” histoires longtemps après qu’elles ont quitté les gros titres. C’est pourquoi j’étais si préoccupé par

ADVERTISEMENT