30 mrt 2023 om 13:04
NU.nl vous donne régulièrement un aperçu de la situation en Ukraine. Avec cette fois : Le père de la fille qui a fait un dessin scolaire sur l’invasion russe a été arrêté, tout comme un journaliste américain en Russie. L’armée ukrainienne remporte également des succès et l’Occident condamne les propos de Poutine sur les armes nucléaires.
Le père qui a fui après que sa fille ait fait un dessin de guerre a été arrêté. Son avocat a informé l’agence de presse jeudi Reuter. Alexei Moskalyov a été condamné à deux ans dans un camp de prisonniers pour avoir critiqué les forces armées, rapporte le mouvement des droits de l’homme OVD-Info.
Sa fille Masha a été emmenée de Moskalyov lorsqu’il a été assigné à résidence au début de ce mois. La fillette de douze ans a dû aller dans un foyer pour enfants. L’affaire a suscité l’indignation des militants russes des droits de l’homme. Une campagne en ligne a également été lancée pour réunir père et fille.
Moskalyov lui-même a également publié en ligne des critiques de la guerre en Ukraine. Mais l’enquête a commencé après que Masha a fait un dessin à l’école en avril dernier montrant des missiles russes tombant sur une mère et son enfant d’Ukraine. Le directeur a alors appelé la police.
Le père de la jeune fille a d’abord été condamné à une amende pour ses commentaires désapprobateurs sur l’armée russe. Une nouvelle affaire a été ouverte contre lui en décembre, cette fois à cause d’une publication sur les réseaux sociaux en juin qui aurait discrédité l’armée.
Un journaliste américain arrêté
Le journal de Wall StreetLe journaliste Evan Gershkovic a été arrêté en Russie, soupçonné d’espionnage, écrit l’agence de presse PA. Aucun journaliste américain n’avait été arrêté dans ce pays pour espionnage depuis la guerre froide.
Gershkovic faisait des reportages depuis la Russie depuis plusieurs années. Il devait être détenu à Ekaterinbourg. On ne sait pas quand il a été arrêté.
Selon le service de sécurité russe FSB, Gershkovic avait été chargé de collecter des informations classifiées. Le journaliste aurait voulu suivre les activités d’un complexe de défense. Le FSB n’a fourni aucune preuve à cet égard.
PA rapporte que les allégations pourraient avoir de graves conséquences. Gershkovic risque jusqu’à 20 ans de prison.
Ontvang meldingen bij nieuws over de oorlog in Oekraïne
A Bakhmut, les troupes de Wagner perdent du terrain
Sur le front de la guerre dans la ville ukrainienne de Bakhmut, l’armée ukrainienne a réussi à repousser les Russes, ont annoncé mercredi les services de renseignement britanniques. Bakhmut a été encerclée par les troupes russes pendant des semaines et la ville est maintenant presque entièrement en ruines.
Selon le ministre ukrainien de la Défense, des pertes ont été subies des deux côtés. Selon elle, les troupes russes en particulier ont perdu beaucoup de monde. Le chef de l’armée de mercenaires Wagner Group admet que son armée a subi de lourdes pertes, bien qu’il ajoute qu’il en va de même pour les Ukrainiens.
Les responsables russes affirment que les troupes russes progressent toujours à Bakhmut. Dans le même temps, ils n’ont plus encerclé la ville, alors que c’était encore le cas il y a des semaines.
Le nombre d’attaques russes contre Bakhmut diminue depuis des semaines, a constaté le commandement de l’armée ukrainienne. Au cours de la première semaine de mars, l’armée a encore en moyenne 124 attaques par jour. Au cours des sept derniers jours, il y en a eu en moyenne 69 par jour.
L’Ukraine riposte aussi à Melitopol
L’armée ukrainienne a attaqué la ville de Melitopol, dans le sud de l’Ukraine. En conséquence, le pouvoir dans la ville occupée par la Russie et les villages voisins a été perdu.
Plusieurs explosions se sont produites dans la ville. Selon l’agence de presse d’Etat russe TASS il n’y a pas eu de victimes.
Melitopol fait partie du pont terrestre reliant la Russie à la Crimée, occupée depuis 2014. La ville est donc un lieu important pour le ravitaillement et le renforcement des troupes russes.
On ne sait pas quelles armes l’Ukraine a utilisées lors de l’attaque. L’armée a peut-être utilisé de nouvelles armes que le pays a reçues du Royaume-Uni.
Plus d’ogives prêtes à l’emploi
Le nombre d’ogives nucléaires opérationnelles dans le monde a augmenté en 2022. Selon un observateur d’une organisation norvégienne de défense des droits de l’homme, 9 576 ogives nucléaires étaient prêtes à l’emploi, 137 de plus qu’un an auparavant. L’augmentation serait principalement due à la Russie.
L’ONG Norsk Folkehjelp (Norwegian People’s Aid) a regroupé les armes de neuf puissances nucléaires officielles et non officielles. Ces armes auraient ensemble la puissance de “plus de 135 000 bombes d’Hiroshima” – une référence à la bombe atomique qui est tombée sur la ville japonaise d’Hiroshima en 1945. On estime qu’environ 60 000 personnes sont mortes de l’impact de la bombe et au moins autant sont mortes des radiations.
La Russie a menacé à plusieurs reprises d’utiliser des armes nucléaires au cours de l’année écoulée. Le week-end dernier, le président Vladimir Poutine a décidé de stocker également des ogives nucléaires chez l’allié biélorusse.
Le président américain Joe Biden qualifie le plan de Poutine de “parler dangereux”. “C’est une façon dangereuse et inquiétante de parler”, a déclaré Biden. Selon des responsables américains, rien n’indique encore que la Russie ait effectivement déplacé les armes nucléaires vers la Biélorussie. “Ils ne l’ont pas encore fait”, a convenu Biden.
Poutine admet que les sanctions ont frappé la Russie
Poutine a admis mercredi que les sanctions internationales contre les entreprises et les particuliers russes pourraient avoir des conséquences négatives sur l’économie du pays. Il a évoqué lors d’une réunion avec le gouvernement des conséquences “à moyen terme”.
Ces derniers mois, le président russe a insisté sur le fait que la Russie avait bien résisté aux sanctions. Cette attitude semble maintenant avoir quelque peu changé.
Les sanctions de l’Union européenne et des États-Unis, entre autres, affectent l’économie russe dans divers secteurs, tels que la banque, les mines et l’industrie de l’armement. Par exemple, aucune marchandise ne peut être exportée de l’UE vers la Russie qui pourrait contribuer à la guerre russe, comme certains composants électroniques.