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La Rémunération et la motivation du personnel au menu du Boost Contact de C’Chartres business

La Rémunération et la motivation du personnel au menu du Boost Contact de C’Chartres business

«Parler de la marque employeur et l’impact que la rémunération peut avoir sur cette marque permet de mettre en évidence la pratique de certaines entreprises qui jouent sur leur politique de communication pour valoriser leurs employeurs », a souligné Sandrine Dorbes, fondatrice de la société de conseil How Much et experte en rémunération, hier soir, en ouverture du dernier Boost Contact de l’année, devant près de 300 invités de l’association C’Chartres Business.

« Quels comportements professionnels,
on veut susciter ? »

« Nous avons choisi ce sujet parce que les dirigeants d’entreprises sont confrontés à de nombreux défis RH. Il faut recruter sur des marchés pénuriques, attirer et fédérer autour de la culture et des valeurs de l’entreprise, susciter l’engagement autour du projet commun auprès de personnes en recherche de sens… et le tout en proposant des salaires attractifs. Et si structurer ses pratiques de rémunération constituait un levier puissant pour répondre à tous ces besoins ? », ajoutait Didier Garnier, président de C’Chartres Business.

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Le Boost Contact estival de C’Chartres Business se déroule, ce jeudi, au Domaine de Vaujoly, à Courville-sur-Eure

La soirée a été présentée en plusieurs actes, espacés par des saynètes de deux comédiens de la troupe du Théâtre à la carte. Sandrine Dorbes a rappelé que « la rémunération a un poids social et culturel différent selon les individus. Et si on veut parler de la même chose, il faut qu’on puisse s’écouter et comprendre le langage de l’autre. Ainsi, pour communiquer pour sa marque employeur, il faut que celle-ci soit construite en se posant la question primordiale : quels comportements professionnels, on souhaite susciter ? Et comment on les rémunère ? »

La conférencière a rappelé aux participants qu’il fallait privilégier le terme “rétribution” à celui de “rémunération” : « Car la rétribution est à la fois la reconnaissance, la partie morale, et la rémunération, partie financière. Dans les saynètes des comédiens, c’est l’aspect reconnaissance qui est mis en avant. Elles montrent des relations managériales déséquilibrées entre le décideur et son collaborateur non reconnu. Dans la vraie vie, le collaborateur qui a ce sentiment de manque de reconnaissance va demander à sa hiérarchie une augmentation salariale ou il va se plaindre à son entourage pour dire qu’il n’est pas assez payé pour ce qu’il fait. Au final, c’est le problème de la reconnaissance qui se pose. Le mal-être dont souffre la personne est traduit en une volonté de rémunération monétaire. » La spécialiste a soulevé le problème sociologique des Français « qui ne souhaitent pas parler d’argent mais, quand cela ne va pas, ils mettent un prix sur tout. Au lieu de se poser la question du pourquoi ça ne va pas entre un manager et un membre de son équipe, on préfère poser la question du mérite en terme financier ».

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L’importance de l’inflation

La réalité concrète met en évidence l’existence de ces deux moments : des individus qui ont réellement besoin d’argent eu égard au travail qu’ils fournissent. Et des situations de personnes qui gagnent bien leur vie, mais dont le mal-être psychologique se traduit en besoin financier. Là aussi, c’est indiscutable : « Le sujet de l’inflation que nous vivons aujourd’hui entraîne une confusion, car ce dont les gens ont peur, c’est de perdre un pouvoir d’achat. Je pense que c’est sur ce point que les entreprises doivent jouer. »
Ahmed Taghaza

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