Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 00:01
« Gardez les citoyens critiques accrochés ». Le Bureau de planification sociale et culturelle (SCP) lance cet appel aux politiques. Selon le SCP, ce sera une année difficile pour les politiciens : le gouvernement doit montrer qu’il est à l’écoute et fiable. De plus, les politiciens doivent expliquer leurs choix.
Les chercheurs disent après de nouvelles recherches que la confiance dans la politique reste faible. Pas plus de 50 % des Néerlandais ont suffisamment confiance dans le gouvernement et 51 % dans la Chambre des représentants. Là où la confiance rebondit habituellement au début d’un nouveau cabinet, ce n’est plus le cas maintenant. Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la capacité des politiciens à s’attaquer aux grands problèmes du moment.
Des défis sociétaux complexes
Les chercheurs appellent cela un défi pour les politiques d’obtenir des résultats concrets sur les “défis sociaux complexes”, tels que le marché du logement, l’accueil et l’intégration des demandeurs d’asile, la crise de l’azote et la cherté de la vie.
49% des personnes interrogées pensent que les choses vont dans la mauvaise direction aux Pays-Bas, selon 19% les choses vont bien et les autres sont en position intermédiaire ou ne répondent pas.
Dans le même temps, environ 70 % des Néerlandais sont satisfaits du fonctionnement de la démocratie. Ils apprécient particulièrement les élections libres et la liberté d’expression. Cependant, la plupart des gens voient une marge d’amélioration. Beaucoup disent que les politiciens devraient écouter davantage et être plus honnêtes. Une plainte fréquemment entendue est qu’il y a trop de parties et que la fragmentation réduit la coopération et l’efficacité.
Problèmes lorsque les gens décrochent, car la méfiance est structurelle
Le SCP ne considère pas la faible confiance dans la politique comme un problème par définition, car dans une démocratie, les citoyens doivent simplement suivre la politique de manière critique. Mais selon les chercheurs, cela devient plus problématique si les gens décrochent ou résistent activement, par exemple parce que leur méfiance est structurelle ou parce qu’ils ne croient plus que la politique est en mesure de résoudre les problèmes.
Lorsqu’on les interroge sur les problèmes sociaux les plus importants, les gens mentionnent également les soins de santé et le corona en plus de la politique, bien que ces deux derniers soient moins dominants que dans les études précédentes.