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La police du Cachemire indien perquisitionne les maisons de journalistes suite à des menaces en ligne

La police du Cachemire indien perquisitionne les maisons de journalistes suite à des menaces en ligne

SRINAGAR, Inde, 19 novembre (Reuters) – La police indienne a perquisitionné samedi les domiciles de plusieurs journalistes dans le cadre d’une enquête sur des menaces anonymes en ligne contre une douzaine de journalistes au Cachemire indien, a déclaré un haut responsable de la police.

La police a blâmé Laskhar-e-Toiba, basée au Pakistan, et sa branche, le Front de la résistance, pour les menaces. New Delhi combat une insurrection séparatiste islamiste dans la région contestée de l’Himalaya depuis la fin des années 1980.

Le journaliste local Sajad Ahmad Kralyari a été arrêté pour interrogatoire pendant le raid, et son ordinateur portable, son appareil photo et son téléphone portable ont été saisis, a déclaré le responsable à Reuters sous couvert d’anonymat car il n’était pas autorisé à parler aux médias.

Les perquisitions ont eu lieu au domicile d’une demi-douzaine de journalistes, dont l’écrivain et auteur Gouhar Geelani, a précisé le responsable.

Geelani, Kralyari et les autres journalistes n’ont pas pu être joints pour commenter et leurs téléphones ont été éteints.

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“Les perquisitions ont été menées dans 10 endroits à Srinagar, Anantnag et Kulgam dans le cadre de l’enquête sur l’affaire liée aux récentes menaces contre des journalistes”, a déclaré le responsable.

La maison d’un avocat qui a représenté des accusés dans des affaires anti-militantisme a également été perquisitionnée.

La semaine dernière, la police indienne a enregistré une affaire en vertu d’une loi antiterroriste après que des menaces anonymes en ligne ont été publiées contre une douzaine de journalistes au Cachemire.

Des publications en ligne, accusant les journalistes d’être des “collaborateurs” des agences de sécurité indiennes, ont menacé les employés de trois médias basés au Cachemire, “soutenus par l’armée indienne et soutenus par Delhi” pour “diffusion de faux récits”.

Cinq journalistes affiliés à ces organisations médiatiques ont démissionné après des menaces provoquant entre autres la panique, ont indiqué des journalistes locaux.

Reportage de Fayaz Bukhari; Montage par William Mallard

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