31 mrt 2023 om 11:27Update: 5 minuten geleden
Quatre réserves naturelles en Hollande méridionale et dans le Limbourg ne sont pas en bon état. Mais les provinces ont encore trop peu d’informations sur les causes des problèmes, a conclu vendredi l’Autorité écologique. Toutes les provinces doivent faire des analyses d’un total de 130 réserves naturelles avant le 1er juillet. Ils forment la base des décisions sur ce à quoi la zone rurale devrait ressembler.
La Hollande méridionale et le Limbourg doivent fournir des informations supplémentaires afin que des mesures fondées puissent être incluses dans les programmes de zone.
L’Autorité écologique a examiné les soi-disant analyses d’objectifs naturels que les provinces ont fournies pour les réserves naturelles Nieuwkoopse Plassen & De Haeck (près d’Alphen aan den Rijn), Broekvelden, Vettenbroek & Polder Stein (dans le Groene Hart), Meinweg (près de Roermond ) et Maasduinen (à la frontière allemande près de Venray).
“Les quatre zones doivent faire face à trop ou trop peu d’eau, à une mauvaise qualité de l’eau et à trop d’azote”, conclut l’autorité.
Pour les quatre domaines, selon l’autorité, “il faut mieux comprendre le système : comment cela fonctionne-t-il en termes de sol, d’eau et d’air, et dans l’interaction avec les plantes et les animaux ?”
“Les connaissances nécessaires pour rendre la nature à nouveau saine”
Cela devrait clarifier les causes sous-jacentes du mauvais état de la nature. Par exemple, est-ce sur un flux canalisé ? Ou la nature se détériore-t-elle parce que trop d’eau est extraite ? “Cette connaissance du système est nécessaire pour savoir quels boutons peuvent être tournés pour restaurer la santé de la nature”, écrit l’autorité.
Pour un certain nombre de “goulots d’étranglement dans les zones”, nous avons déjà une bonne idée des causes sous-jacentes. L’autorité recommande donc que des mesures soient prises rapidement. “De cette façon, les provinces peuvent empêcher la nature de se détériorer davantage et il deviendra plus difficile d’atteindre les objectifs de la nature à l’avenir.”
A terme, toutes les provinces doivent réaliser des analyses nature-cibles pour les zones Natura 2000 sensibles à l’azote. Il y en a donc 130. Ils doivent être prêts avant le 1er juillet.
L’Autorité écologique évalue ensuite également ces analyses. Ceci est fait par des experts indépendants, tels que des experts et des personnes ayant une expérience de la gestion de la nature.