CNN Indonésie
lundi 13 février 2023 07:30 WIB
Le nombre de morts du tremblement de terre Turquie-Syrie a dépassé 33 000 personnes. (AFP/CANARD BIROL)
Jakarta, CNNIIndonésie —
Un terrible tremblement de terre a secoué Turci et Syrie le 6 février a maintenant tué 33 000 personnes,
Au milieu du nombre croissant de morts, les Nations Unies admettent qu’il est difficile d’envoyer de l’aide en cas de tremblement de terre dans les zones de conflit en Syrie.
L’aide humanitaire de l’ONU à destination du nord-ouest de la Syrie est arrivée en Turquie, mais le chef de la gestion des catastrophes de l’ONU, Martin Griffiths, a déclaré qu’elle manquait car des millions de personnes dont les maisons ont été détruites étaient toujours dans le besoin.
“Jusqu’à présent, nous avons déçu les habitants du nord-ouest de la Syrie. Ils se sentent abandonnés maintenant, attendant une aide internationale qui ne vient pas”, a déclaré Griffiths. AFP.
Un certain nombre de fournitures d’aide sous forme de matériel médical aux zones rebelles contre le président syrien Bashjar Al-Ashad ont échoué. La région est également toujours sous sanctions par les États-Unis et leurs alliés.
Au total, au moins 10 camions se sont dirigés vers le nord-ouest de la Syrie en passant par la frontière sur la ligne Bab Al-Hawa, cité par AFP. Le convoi d’aide humanitaire transportait du matériel d’abri, notamment des bâches en plastique, des cordes, des boulons, des clous, des couvertures épaisses, des matelas et des tapis.
Bab Al-Hawa a jusqu’à présent été la seule route viable pour les convois d’aide humanitaire internationale pendant les 12 années de guerre civile. Un certain nombre de lignes ont été fermées sous la pression de la Russie et de la Chine.
Cependant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré avoir discuté avec Bachar Al-Assad d’une aide humanitaire en Syrie. L’OMS affirme qu’Assad a accepté d’ouvrir à nouveau un certain nombre de frontières pour l’acheminement de l’aide humanitaire dans les zones rebelles.
“Il (Assad) a accepté d’ouvrir un autre passage frontalier à des fins d’urgence”, a déclaré le secrétaire général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité par AFP.
(bac)
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