L’attente est terminée. Après plusieurs années, La logique du scorpion Il est déjà dans les rayons des disquaires et sur les plateformes numériques. Ce qui est drôle dans tout cela, c’est qu’il a fallu attendre longtemps pour obtenir quelque chose qui Cela ne semble pas fait pour un public, mais pour l’artiste lui-même.. Et c’est vrai qu’on peut dire que dans le monde il y aura des centaines de milliers d’artistes qui diront qu’ils ne composent pas de musique pour plaire à qui que ce soit ou à des fins commerciales mais dans le seul but de s’exprimer, mais c’est aussi c’est vrai que cela fait partie d’une industrie et. Charly García, avec cette toute nouvelle première, veut continuer à faire partie. Il en a besoin comme de l’air qu’il respire. C’est dans son essence.
Il y a un lecteur qui est parfaitement expliqué dans La logique du scorpion et cela le lance à nouveau dans un projet d’enregistrement. Juste pour votre propre satisfaction. Lors de sa dernière conversation avec LA NATION, Le célèbre guitariste Al Di Meola a déclaré qu’il préparait un nouvel album. Il a dit que ce serait le double et que ce serait peut-être le dernier. Mais il a immédiatement hésité. « Je ne sais pas parce que, d’une manière ou d’une autre, personne n’a besoin d’un autre album. Qu’est-ce que je veux dire ? Personne n’a besoin du prochain album des Rolling Stones, personne n’a besoin du prochain album de Paul McCartney. Mais en tant qu’artiste, vous avez besoin de vous sentir bien, vous en avez besoin pour être vivant. Et Charly García en a besoin pour être en vie. Il en avait toujours besoin. Le public, peut-être pas. En tant que phare, il a déjà illuminé tout ce qu’il avait à éclairer, même si pour la plupart des fans, tout ce que fait Charly sera toujours merveilleux. C’est pourquoi c’est de l’argent bien dépensé qui a coûté l’un des sept mille exemplaires en vinyle sortis comme premier lot de cette édition.
La logique du scorpion peut être compris plus comme un témoignage au présent de Charly García que comme un autre albumpour contribuer à son vaste et riche catalogue. UN plaisir qu’il voulait se donner, avec quelques nouvelles chansons, avec des remakes d’anciens titres, en compagnie en studio de grands amis qui l’ont accompagné à différents moments (David Lebón, Pedro Aznar, Fito Paez, Fernando Samalea), escroquer couvertures passé en espagnol, comme il l’a fait à d’autres reprises. De ce côté-là, c’est une sorte d’auto-célébration.
Changeons de point de vue. Pour ceux qui considèrent qu’un album est la photographie d’un instant, il est possible de comprendre La logique du scorpion comme un disque. Parce qu’il montre le présent de Charly, même si l’essentiel de cette production a été enregistré il y a presque deux ans. Ou plus. C’est la photo sonore de Charly, ce Scorpion qui aura 73 ans en octobre. Celui dont la voix est terriblement diminuée et dont les phrases courtes sont difficiles à comprendre ; qui, en même temps, ne cache pas cette précarité et se montre tel qu’il est aujourd’hui, en toute honnêteté. Dans tous les cas, il convient de préciser que l’honnêteté ne doit pas être considérée comme une vertu ou comme une garantie de valeur ajoutée pour un album. Il vaudrait mieux le comprendre comme une norme. De plus, cette sincérité quant à une limitation n’améliore aucun album (elle ne fait que rendre la perception de l’auditeur plus complaisante). En tout cas, il s’agit simplement d’une prise de position contre l’ère numérique (Charly l’exprime dans des chansons comme « The 27 Club ») et sa croisade contre le numérique. réglage automatique.
Il y a ce Charly qui choisit un thème puissant pour entrer en scène et recherche le concept de batterie comme dans les années 80 et 90 ; celui qui fait des auto-citations musicales (comme ce « Chipi chipi… » qui survole « Estrellas al Caer » ou le « Rap de las Antats » et les citations qu’il a faites avec Serú Girán, il y a quarante ans, de la musique de Satie). Il y a aussi ce Charly des petites perles et de la sagacité, celui du sauvetage émotionnel quand il apporte sa voix Luis Alberto Spinettadans « La pelicana y el androide » (une chanson que « El Flaco » a enregistrée pour son album Privé1986). Charly est celui qui, en utilisant ses propres phrases ou celles de quelqu’un d’autre, lance des slogans ou des déclarations. Parce que toute sa vie a été ainsi : « Freud a tout gâché, comme Internet », « J’ai peur de l’Amérique », « Quand je dis que je vais bien, ils me regardent sans comprendre ». “Si tu veux devenir une rock star, écoute ce que je te dis.” “Il y a des gens qui se suicident, un acte très égoïste, pour apparaître à la télévision, dans les journaux et dans les magazines.” «Je survolerai ce monde traître et numérique.»
Encore une chose à garder à l’esprit : Les événements artistiques et leurs résultats ne suivent pas toujours le même chemin que les passions et les récompenses. On ne les discute même pas à la même table. Le cadeau de Charly, c’est aussi que, contrairement aux usages de l’industrie musicale, son album n’est pas sorti un vendredi mais un mercredi, car son label a choisi le Journée des enseignants pour le lancer (un petit plaisir bien mérité d’ailleurs). Votre nom sera toujours en avance sur tout ce que vous faites et sur son résultat. C’est un héros vivant et le battage Ce lancement pourrait être finalisé l’année prochaine. Lors des derniers Gardel Awards pour la musique, il a été honoré dans plusieurs blocs du gala. À la fin de la cérémonie, en fermant son ordinateur dans la salle de presse, un journaliste a ironisé: “Ce qui est bien avec la cérémonie de l’année prochaine, c’est que nous savons déjà à qui reviendra le Gardel de Oro.” (Même si personne n’avait entendu cet album).