Germain, Gastien, Weah, Thuram : de nombreux joueurs des effectifs de Ligue 1 saison 2022-2023 ont suivi les traces de leurs pères, eux-mêmes passés par le Championnat de France. La liste en images entre diaporama vintage et jeu des sept différences.
Roger et Charles Boli. Apparu à quatre reprises la saison passée avec les Sang et Or avant d’être prêté à Vicence (Serie B), Charles Boli (23 ans) devra probablement partir s’aguerrir loin de Lens, là où son père est devenu meilleur buteur du Championnat en 1994 (20 buts).
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Philippe et Sacha Delaye. Une histoire montpelliéraine, même si Sacha est né il y a 20 ans à Rennes, où jouait son père de 2000 à 2003 avant de passer furtivement à Bastia et Istres pour revenir à La Paillade et aider le MHSC à retrouver la L1 en 2009 avant de prendre sa retraite un an plus tard. Lancé la saison passée par Olivier Dall’Oglio, le fiston, également milieu, est apparu à dix reprises dans l’élite.
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Pascal et Johan Gastien. C’est une histoire intergénérationnelle mais très actuelle, puisque Pascal Gastien est depuis quatre ans le coach de son fils à Clermont, comme il l’avait été à Niort, où Johan (34 ans) est né quand son père y découvrait la D1. Les Chamois redescendus, Gastien senior avait gagné le droit de rester dans l’élite avec un éphémère mais prestigieux passage à Marseille, conclu par un doublé Coupe-Championnat. Johan, lui aussi milieu, avait déjà goûté à la L1 du côté de Dijon.
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Bruno et Valère Germain. Avec les Weah, ils sont les seuls à avoir été champions de France tous les deux. Le milieu défensif Bruno à trois reprises avec l’OM de 1989 à 1991 et l’attaquant Valère (32 ans) avec Monaco en 2017. Tous les deux ont connu la douleur d’une défaite en finale de Coupe d’Europe sous le maillot marseillais, le père en C1 (1991, contre l’Étoile Rouge Belgrade), le fils en Ligue Europa (2018 contre l’Atlético de Madrid). Bruno a en revanche eu le privilège d’une sélection en équipe de France, en 1987, contre la RDA.
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Elie et Elie Junior Kroupi. Formé à Rennes, Elie Kroupi a fait partie de l’équipe qui a ramené Lorient en L1 en 2001 avant de gagner la Coupe un an plus tard contre Bastia (1-0). Rebelote avec Nancy pour un même enchaînement promotion en 2005 et une victoire en Coupe de la Ligue (2-1 contre Nice) en 2006, quelques jours avant la naissance d’Elie Junior. Qui n’a donc que 16 ans mais a déjà intégré le groupe pro pour la préparation. Le nouvel entraîneur Régis Le Bris peut avoir confiance : quand il l’a lancé en N2 en mai, l’adolescent, attaquant comme son père, a inscrit un doublé.
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Benoît et Théo Le Bris. Une histoire de famille puisque Benoît, attaquant aux 19 matches de L1, est le frère de Régis, son ancien coéquipier à Rennes et désormais entraîneur de Théo (19 ans) avec les pros à Lorient. Mais Régis connaît bien Théo le footballeur, puisque cela fait trois ans que le milieu de terrain jouait sous ses ordres en réserve, même si c’est Christophe Pelissier qui l’a lancé dans l’élite la saison passée (4 matches).
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Jérôme et Léo Leroy. Le père a tellement fait durer le plaisir que, à cinq ans près, ils auraient pu jouer ensemble à Châteauroux malgré leurs vingt-cinq ans d’écart. De loin, c’eût été troublant tant l’allure, jusqu’à la coupe de cheveux, des deux milieux est similaire. Mais Léo (22 ans, 24 matches avec Montpellier la saison dernière) a découvert la L1 à un âge où son père avait déjà disputé une finale de Coupe d’Europe (perdue contre le Barça de Ronaldo, 0-1) avec le PSG en 1997. Il lui reste donc un peu de chemin à parcourir avant de faire rougir le double lauréat de la Coupe de France avec Paris (1998) et Sochaux (2007).
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Mickaël et Pablo Pagis. La trace, tout en grâce, laissée par Mickaël dans nos souvenirs donne très envie de voir Pablo (19 ans), attaquant lui aussi. Le double vainqueur de la Coupe de la Ligue (2004 avec Sochaux, 2005 avec Strasbourg), vice-champion de France avec l’OM en 2007, attendra avec nous car son fils, pro depuis cet hiver, n’a pas encore goûté à la L1. Mais ses dix buts en réserve la saison passée laissent à penser qu’il n’attendra pas d’avoir 28 ans, contrairement au paternel.
Bill et Enzo Tchato. Un quatrième Montpelliérain dans cette liste, et cette fois pur jus, puisque Enzo (19 ans) est né et a été formé dans la préfecture de l’Hérault. Bill y était latéral gauche (une saison en L2, deux en L1) entre 2000 et 2003, dont cette fameuse année 2002 où son fils est né dans la foulée d’une CAN remportée avec le Cameroun. Défenseur également, Enzo (une apparition en L1) est en revanche droitier et évolue plutôt dans l’axe.
Lilian et Khephren Thuram. Et peut-être bientôt Marcus ! En attendant de savoir s’il réussira à rapatrier l’attaquant international (4 sélections) de Mönchengladbach, l’OGC Nice peut se réjouir d’avoir fait éclore Khephren (21 ans), chipé à Monaco où Lilian s’était révélé entre 1991 et 1996. Le recordman des sélections en équipe de France (142) n’y avait rien gagné, mais il s’est bien rattrapé par la suite.
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Nice rêve de réunir les frères Thuram
George et Timothy Weah. Un seul titre de champion pour le père (PSG, 1994) et trois pour le fils (PSG 2018 et 2019, Lille 2021). Bon, il n’a fallu que cinq petites apparitions sous le maillot parisien à Timothy pour les deux premiers, et il est surtout un joueur d’appoint au LOSC. Il n’est pas encore dans les clous pour le Ballon d’Or, remporté en 1995 par George, phénoménal à Monaco (1988-1992) puis à Paris (1992-1995) mais dont le passage à Marseille en 2001 sera beaucoup plus pénible.
