Nouvelles Du Monde

la guerre de l’information autour d’un “crime de guerre”

la guerre de l’information autour d’un “crime de guerre”

APE

Nouvelles de l’ONS

  • David van Hulzen

    éditeur OSINT

  • Miral de Bruijne

    rédacteur à l’étranger

  • David van Hulzen

    éditeur OSINT

  • Miral de Bruijne

    rédacteur à l’étranger

Des dizaines de personnes ont été tuées et blessées lundi dans une attaque à la roquette contre un centre commercial de la ville ukrainienne de Krementchouk. C’est la énième fois dans le pays que des civils sont tués dans une attaque à la roquette contre une cible non militaire. Ce théâtre à Marioupol, le gare van Kramatorsk, hôpitaux répartis dans tout le pays, et vendredi un immeuble et deux camps de vacances près d’Odessa ne sont que quelques exemples.

Dans les heures et les jours qui ont suivi l’attentat, les réactions et les images se sont succédées régulièrement. Que savons-nous et que ne savons-nous pas ? Voir la vidéo:

Zoom sur : la guerre de l’information autour de l’attaque au missile à Krementchouk

“Supposons que des soldats russes veuillent tirer sur un dépôt d’armes, alors c’est en principe une cible militaire”, commence Marieke de Hoon, maître de conférences en droit pénal international de l’université d’Amsterdam. “Mais même alors, une analyse approfondie doit être faite des morts civiles possibles, et un tel bombardement ne devrait pas être effectué si le risque est trop grand.”

Crime de guerre

L’affirmation de la Russie selon laquelle le centre commercial était en panne était auparavant démystifié par la plateforme de recherche Bellingcat. Voici comment les clients ont partagé en ligne Reçus du matin de l’attentat.

Le fait que le bombardement se soit produit en plein jour est un facteur supplémentaire, selon De Hoon. “Si la Russie était vraiment convaincue qu’il s’agissait d’un dépôt d’armes, elle aurait pu mener l’attaque la nuit, par exemple. Le risque de décès de civils dans un centre commercial est alors considérablement plus faible.”

Armes imprécises

Deux jours après l’attentat suggéré Les renseignements britanniques qu’il existe “une possibilité réaliste” que l’attaque au missile n’était pas destinée au centre commercial. Il est suggéré depuis un certain temps que la Russie est à court d’armes de précision et déploie donc des missiles moins précis. En l’occurrence, selon les mêmes services de renseignement, missiles anti-navires de type Kh-32, qui ne conviennent pas pour toucher avec précision des cibles au sol. “Certainement dans les zones urbaines”, écrit le ministère britannique de la Défense. “Cela augmente considérablement les risques de dégâts supplémentaires.”

Lire aussi  L'histoire de jumelles chinoises qui ont réussi à échanger des passeports jusqu'à 30 fois

C’est aussi un argument pour considérer l’attaque à la roquette à Krementchouk comme un crime de guerre, dit De Hoon. “Plus les bombardements sont proches d’objets civils, plus l’équipement doit être précis. Si nous manquons d’armes de précision, ce n’est pas une excuse.”

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT