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La grippe aviaire ravage les oiseaux marins des îles du Nord

La grippe aviaire ravage les oiseaux marins des îles du Nord
<span>Photographie : Brian D Anderson/Rex/Shutterstock</span>” src=”https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/9VVCaSYQZaC46yyjRkaswQ–/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjt3PTk2MA–/https://s.yimg.com/uu/api/res/1.2/UqHAX921QsaxzZEP1tEsLw- -~B/aD0wO3c9MDthcHBpZD15dGFjaHlvbg–/https://media.zenfs.com/en/theguardian_763/d8ef7b94747cfd1674dd937dc0dd2d8b” data-src=”https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/9VVCaSYQZaC46yyjRkaswQ- /YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjt3PTk2MA–/https://s.yimg.com/uu/api/res/1.2/UqHAX921QsaxzZEP1tEsLw–~B/aD0wO3c9MDthcHBpZD15dGFjaHlvbg–/https://media.zenfs.com/en/theguardian_763/d8ef7b94747cfd1674dd937dc0dd2d8b”/ ></div></div></div><p><figcaption class=Photographie : Brian D Anderson/Rex/Shutterstock

Marcher sur le rivage des Orcades, une activité généralement si paisible et apaisante, a été plus dérangeant ces derniers temps. Le long du rivage, une succession de petites formes débraillées sont exposées – victimes de la grippe aviaire qui ravage les populations d’oiseaux marins des îles du Nord et de la côte est de la Grande-Bretagne.

En traversant vers le Brough de Birsay, l’île de marée, via une chaussée étroite, je tombe sur le premier fou de Bassan. Son corps long et profilé est immédiatement reconnaissable : spectre blanc, embué d’or à sa couronne. Ses yeux, qui regardent aveuglément, ont cette qualité perçante et glaciale d’un husky, tandis que son bec est du bleu poudre le plus pâle bordé de noir, comme s’il avait été dessiné avec un stylo-feutre.

Il est rare de pouvoir admirer une telle créature de près, mais je garde mes distances. Mieux vaut ne pas y toucher. Il y a un deuxième oiseau quelques mètres plus loin, celui-ci étendu sur la grève, les ailes déployées. Un spectacle pitoyable. C’est la même histoire sur toute la côte, affectant de nombreuses espèces à la fois. L’année dernière c’était les oies. Cette année : les fous de Bassan, les guillemots, grande secousse, et plus. Une catastrophe parmi nous, et d’une portée mondiale : à cette période de l’année, l’Écosse accueille 46 % des fous de Bassan du monde et 60 % de tous les grands labbes.

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Il y a des images horribles des célèbres colonies de fous de Bassan à Hermaness dans les Shetland, où plus de 1 000 oiseaux morts ont été enregistrés dans les eaux, et le Bass Rock au large de l’East Lothian, – la plus grande colonie de ce type au monde – montre des scènes de dévastation. Les oiseaux glissent de leurs perchoirs rocheux, s’accrochent logés dans des rochers tandis que leurs proches voisins continuent de nourrir et d’envoler leurs poussins au milieu des cadavres. Ce rassemblement annuel, où les oiseaux nourrissent et envolent leurs petits collectivement et à proximité, sert d’événement de grande diffusion.

Considérée comme la pire épidémie de tous les temps au Royaume-Uni, une grande partie du drame se déroule au large des côtes ; le véritable bilan dans ces colonies éloignées, où les oiseaux se serrent les uns contre les autres, n’est pas encore entièrement connu. Mais nous pouvons suivre son évolution à travers les oiseaux échoués sur nos plages : si vous tombez sur les corps de victimes présumées de la grippe aviaire, signalez vos découvertes à Defra au 03459 335577.

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