Nouvelles Du Monde

La grève perturbe le premier festival de théâtre de Bagneux.

La grève perturbe le premier festival de théâtre de Bagneux.

« C’est super le métro pour aller au boulot ! » C’était il y a un peu plus d’un an, les écoliers chantaient les louanges de l’arrivée de la ligne 4 à Bagneux. La porte d’Orléans n’est désormais plus qu’à quatre minutes quarante, le centre de Paris, à vingt. Le métro a facilité les trajets métro-boulot mais aussi les sorties parisiennes le week-end. Et si, à l’inverse, les Parisiens se rendaient à Bagneux pour aller au théâtre par exemple ?

C’est le pari que voulait faire le théâtre Victor-Hugo, inauguré en 1978, qui devait organiser à partir du 26 mars la première édition d’un festival dédié aux arts du geste en Île-de-France : « Avis de temps forts ». C’était sans compter, une grève des techniciens et intermittents qui se prolonge depuis le 15 mars pour exiger de leur employeur Vallée Sud-Grand Paris une revalorisation salariale. Résultat : déjà quatre spectacles annulés. La journée de samedi avec les compagnies émergentes est toutefois maintenue sur le parvis et sous une autre forme. Ils seront aussi gratuits et sans réservation.

Lire aussi  The Big Give brise le record de la journée de don précédente pour les fonds destinés à soutenir les étudiants de l'UM

Un coup dur pour la directrice qui a hésité longtemps à créer un festival. C’est finalement la sortie de la crise sanitaire mais surtout l’arrivée du métro qui l’a fait oser. « Le métro change la donne évidemment. La station Lucie-Aubrac est quasiment au pied du théâtre, on va pouvoir attirer du public qui rayonne au-delà de la ville », se réjouissait Marie-Lise Fayet avant l’annonce du prolongement de la grève.

Hommage au mime Marceau

Scène engagée et réputée des arts du geste en région parisienne, le théâtre de Bagneux en assure la promotion depuis 2015 aux côtés d’autres projets artistiques tels que la défense des femmes artistes et des spectacles dédiés aux bébés.

Du mime Marceau, dont on célèbre le centenaire de la naissance cette année au Krump, en passant par la danse-théâtre de Pina Bausch, les arts du geste traversent une multitude de disciplines qui mettent le corps de l’acteur dans le propos artistique. « Pendant longtemps, ça a été un peu circonscrit au mime puis par capillarité, on est passé aux arts du geste avec les arts du cirque, le théâtre physique, le théâtre masqué, la danse… », explique la directrice du théâtre de Bagneux.

Lire aussi  L'UNM a ses trois adversaires pour le Lobo Classic de novembre

Ainsi, si « Avis de Temps forts » rend hommage au mime Marceau lors d’une soirée anniversaire le 5 avril (qui aura bien lieu) autour, entre autres, du film « L’art du silence » de Maurizius Staerkle Drux, le public pourra découvrir d’autres styles plus contemporains. Notamment le krump, le « cousin urbain » des arts du geste avec la projection (maintenue) de « Rize » ce dimanche, du photographe David LaChapelle. Dans ce film, le photographe revient sur la genèse de cette forme de danse brute, révolutionnaire, née dans les années 2000 à Los Angeles, issue du mal de vivre des exclus du rêve américain.

Pour la suite du festival qui se tient jusqu’au 7 avril, il convient de contacter directement le théâtre pour s’assurer de la tenue des spectacles.

14, avenue Victor-Hugo. Tarifs de 6,10 à 13 euros, gratuit ce samedi. [email protected], 01.46.63.96.66 ou 07.85.90.38.65.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Un F16 s’est écrasé à Halkidiki, le pilote est sain et sauf

F-16 ©Eurokinissi ” )+(“arrêter\”> “).length); //déboguer contenttts2=document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.substring( 0, document.querySelector(“.entry-content.single-post-content “).innerHTML.indexOf( “” )); contenttts2=contenttts2.substring(contenttts2.indexOf( “fa-stop\”> ” )+(“arrêter\”> “).length);

ADVERTISEMENT