Nouvelles Du Monde

La French Tech à l’Australasian Gaming Expo de Sydney ?

La French Tech à l’Australasian Gaming Expo de Sydney ?

La 31e édition de l’Australasian Gaming Expo (AGE) se déroulera, après plusieurs années d’interruption, liée à la longue crise Covid-19, à Sydney, du 10 au 12 août 2022. Elle est organisée par l’Association des Technologies du Gaming, au Centre de la Convention Internationale de Sydney.

L’Australie est cet écosystème civilisationnel et technologique que forment l’Australie, la Nouvelle-Zélande et une partie immergée de l’Océanie. Mais le pire serait de méconnaître, depuis Paris, que la France est très présente en Océanie, par Polynésie interposée.

À l’heure de la High Tech, les entrepreneurs français ne devraient-ils pas s’inspirer de glorieux prédécesseurs qui se sont lancés vers la découverte d’une Terra Incognita ?

Renouer avec l’exploration des terres australes

En 1766, la France organisait le premier voyage de l’explorateur de Bougainville vers les futures terres australes françaises. Au XIXᵉ siècle, nombre d’expéditions scientifiques sont entreprises, dont celle du navigateur Nicolas Baudin, qui, de 1800 à 1803, est envoyé en mission scientifique avec le “Géographe” afin de visiter la côte ouest de l’Australie.

Au XXIᵉ siècle, la French Tech peut conserver cet esprit novateur et participer à la révolution des domaines du jeu, de la technologie et de l’hôtellerie, avec son savoir-faire mondialement reconnu. Comme au temps des grands aventuriers français, pourquoi ne pas s’inspirer de l’innovation qui jaillit aux antipodes ?  Surtout quand de “lointaines provinces” sont aussi hospitalières que Tahiti… 

Lire aussi  États-Unis, étranger | Mesure sombre des États-Unis : - Peut vraiment aller en enfer

Une épopée qui date des prémices d’Internet

La première exposition s’est déroulée en 1990. Chaque année, quelque 7000 experts et fans des secteurs du jeu, de l’hôtellerie et de la technologie se réunissent autour de quelque 240 exposants de tous horizons. L’ambiance est conviviale, favorable au réseautage entre dirigeants, consultants, casinotiers, fournisseurs et techniciens du Gaming. 

En une période où les secteurs ont absorbé différemment l’impact de la pandémie, il est crucial que ces trois secteurs tirent les enseignements de cette phase de lourdes remises en question, là où le jeu et les nouvelles technologies ont littéralement explosé, alors que l’hôtellerie devait s’adapter pour fidéliser sa clientèle. 

Une foire aux questions technologiques internationales

C’est de cet immense brassage que émergeront les nouvelles idées, que se forgeront des partenariats inédits, à l’issue de séminaires efficacement menés par les leaders de ces différents marchés connexes.

Les régulateurs interviennent pour traduire les dernières transformations réglementaires, comme pour redistribuer les cartes des possibles. Les créateurs rencontrent des investisseurs visionnaires prêts à prendre le risque avec eux. Les fournisseurs de logiciels échangent autour des dernières percées du domaine et discernent de nouveaux horizons. Les spécialistes de la FinTech exposent les économies d’échelles réalisées grâce aux dernières solutions bancaires sans intermédiaire. La demande de sécurisation des données personnelles et transactionnelles est au cœur des enjeux. 

Lire aussi  À quoi s'attendre à bord du Cass Scenic Railroad de Virginie-Occidentale

Mais l’innovation est aussi à portée de main des joueurs à la curiosité insatiable, qui comparent, évaluent et font leurs jeux. 

De grandes pointures mondiales au rendez-vous

Parmi les exposants de haut de gamme, on croisera : Aristocrat, IGT (Interactive Gaming Technology) et Ainsworth, mais aussi Atlas, BDG, Konami, Bingo Australia, Brintons, BankTech et tant d’autres.

Aristocrat, grand horloger des machines à sous ?

Aristocrat est un des pionniers de l’industrie depuis 1953, leader du Gaming australien, côté à la bourse ASX australienne depuis 1996. Il emploie 7000 personnes sur près d’une trentaine de sites de création. Il dévoile certains de ses nouveaux joyaux.

Depuis son rachat de l’israélien Plarium, il y a quelques années, Aristocrate a décuplé son offre technologique sur réseaux sociaux et mobiles. 

C’est l’un des plus grands fournisseurs de machines à sous de la planète, depuis la fameuse Buffalo, Big Red, FireLight, Tikitorch, Dragon Emperor ou la Queen of the Nile à 5 rouleaux et 9 lignes de paiement. D’autres s’inspirent directement des séries-cultes comme The Walking Dead, the Big Bang Theory ou Game of Thrones.

Lire aussi  Les marchés d'Asie-Pacifique chutent ; pétrole en hausse de 2 % sur une éventuelle coupure d'approvisionnement de l'OPEP+

IGT, pur produit de l’imaginaire ludique australasien

Autre stand à la pointe de la fourniture de logiciels haut de gamme, Interactive Game Technology (IGT), particulièrement apprécié en Australie et en Nouvelle-Zélande. On compte aujourd’hui plus de 120 jeux de casino IGT, dont des univers captivants sur l’Égypte, Da Vinci et Diamond Queen. 

L’Australie, la porte à côté… de Tahiti

La French tech veut faire partie des meilleurs bâtisseurs d’avenir, dans les technologies, le jeu et au regard de sa longue tradition hôtelière. Elle peut puiser dans son passé de découvreuse de talents, et se rappeler qu’elle appartient aussi à cet ensemble australasien : les Polynésiens français peuvent se rendre à Sydney grâce à un simple accord de réciprocité signé entre l’Australie et la France, en 2004. Longtemps intimidée par l’impérialisme britannique, un bout de France ne s’y trouve-t-il pas comme un poisson dans l’eau des mers du sud ?

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT