L’effondrement de la Silicon Valley Bank a provoqué une prise de conscience mondiale des sociétés de capital-risque et de capital-investissement, qui se sont soudainement retrouvées toutes exposées à la machine à sous de l’industrie technologique.
SVB s’est présenté comme un guichet unique pour les visionnaires de la technologie – plus qu’une simple banque, un partenaire financier pour les prêts, la gestion des devises et même les hypothèques personnelles. Ses tactiques pour regrouper les services à la clientèle ont été jugées agressives par certains, mais il était difficile de contester les résultats : des affaires avec 44 % des entreprises de technologie et de soins de santé soutenues par du capital-risque qui sont devenues publiques l’année dernière, et une croissance explosive globale pendant les périodes de boom.
