Nouvelles Du Monde

La courtière immobilière vedette admet que les promesses d’achat de son conjoint ne sont pas de “bonnes” offres.

La courtière immobilière vedette admet que les promesses d’achat de son conjoint ne sont pas de “bonnes” offres.

La courtière immobilière vedette Christine Girouard a reconnu jeudi, devant le comité de discipline de sa profession, que les promesses d’achat déposées par son conjoint et partenaire d’affaires Jonathan Dauphinais-Fortin n’étaient pas de « bonnes » offres.




C’était la première fois que Christine Girouard assistait à ses audiences disciplinaires, qui se déroulent depuis lundi dans les bureaux de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) à Brossard.

La vedette de l’émission Numéro 1 à CASA, qui avait placardé Repentigny d’affiches publicitaires avec sa photo, et son conjoint Jonathan Dauphinais-Fortin comparaissent devant le comité de discipline pour avoir mis en place un présumé stratagème frauduleux d’offres bidon visant à faire grimper le prix de propriétés.

M. Dauphinais-Fortin a été appelé à la barre le premier. Fournissant des réponses évasives, il a dû préciser ses paroles devant le président du comité, Pierre R. Sicotte, qui a haussé le ton.

Le courtier a aussi demandé de rectifier les témoignages qu’il avait faits en mai lors de l’enquête et en juin lors des audiences pour la suspension provisoire de permis, affirmant que c’est maintenant qu’il disait “la vérité”.

M. Dauphinais-Fortin, qui a fait deux offres présumées bidon au nom respectivement d’une amie proche et d’un ami de longue date, a expliqué au comité que lui et son ami voulaient faire l’acquisition de propriétés pour “investir”.

Bien que son ami de longue date ne possède des immeubles locatifs que dans la région de Trois-Rivières et de Shawinigan, lui a-t-on fait préciser, et aucun à Repentigny.

Questionné par Me Isabelle Martel de l’OACIQ, Jonathan Dauphinais-Fortin a tracé le portrait du marché “en feu”, “réactif” et “spectaculaire” de surenchère décrit par tous les autres courtiers venus témoigner ces derniers jours.

“Quand un acheteur fait une promesse d’achat dans cette période-là, c’est parce qu’il la veut, la maison, a suggéré Me Martel. S’il la veut, il met un bon prix, parce qu’il sait qu’il y a d’autres acheteurs intéressés habituellement.”

“Il met le prix qu’il pense qu’elle vaut à ses yeux”, a répondu M. Dauphinais-Fortin

Le président du comité a alors cru bon de chercher à préciser les propos de M. Dauphinais-Fortin.

“Malgré le marché de surenchère, ce que vous nous dites, c’est que les clients, selon ce que suggère Me Martel, faisaient à leur tête. Ils voyaient un prix à 400 000 $, ça ne vaut pas ça, moi j’offre 300 000 $ malgré qu’il y a cinq offres à côté. C’est ce que je comprends ?”

“Oui”, a opiné M. Dauphinais-Fortin.

“Pas vraiment” une bonne offre

Alors que la loi l’interdit, M. Dauphinais-Fortin a avoué qu’il était présent lors de la présentation de trois promesses d’achat concernant une propriété pour laquelle il avait déposé une offre bien en dessous des autres. “Oui, je l’ai remarqué à ce moment-là”, a-t-il dit, que l’offre était la plus basse.

De son côté, Mmoi Girouard a reconnu que les chances qu’elle recommande à ses clients la promesse d’achat que M. Dauphinais-Fortin avait faite au nom de son amie proche étaient minces. “É
#Promesses #dachat #bidon #Christine #Girouard #sexplique #pour #première #fois
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT