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La Commission européenne progresse efficacement sur un nouvel accord avec le Maroc.

L'Espagne inquiète d'une non-reconduction de l'accord de pêche Maroc-UE

La Commission européenne et le Maroc sont actuellement en train de discuter d’un nouvel accord pour renforcer leur coopération. Depuis plusieurs mois, les négociations avancent à un rythme soutenu, témoignant de la volonté forte des deux parties de consolider leurs relations. Dans cet article, nous allons explorer les avancées de ces discussions et les enjeux qui y sont liés.


La Commission européenne a déclaré que le dialogue avec le Maroc concernant l’accord de pêche était en cours dans une déclaration à Hespress. Peter Stano, porte-parole de la Commission européenne, a rappelé le partenariat “solide” qui unit le Maroc et l’Union européenne.

L’accord de Partenariat dans le domaine de la pêche durable (APPD) entre l’Union européenne et le Maroc entré en vigueur en 2019 expirera le 17 juillet prochain. Le même mois, la Cour de justice européenne rendra un deuxième jugement concernant un arrêt de septembre 2021, qui annule juridiquement l’accord de pêche à cause des prétentions du groupe armé polisario. Les pourvois face à l’arrêt du tribunal ont été introduits par la partie européenne qui conteste le jugement.

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Le polisario et ses partisans en Europe qui cherchent à bafouer l’intégrité territoriale marocaine pour servir les intérêts algériens ont influencé la première décision de la justice européenne, qui a pris une décision injuste et d’ordre politique reflétant une méconnaissance des réalités politiques et juridiques de la question du Sahara. La Cour estimait que les accords ont été conclus sans le consentement des populations résidentes au Sahara, or, les bénéfices du partenariat sont réinvestis pour le développement économique de la région, et créent des milliers d’emplois sur place.

Concernant le polisario, il s’agit d’une organisation armée séparatiste prenant en otage des Sahraouis et menaçant la sécurité du Maroc et des résidents du Sahara. Le lieu de résidence de ce groupe armé se trouve en Algérie et de ce fait, n’a aucune légitimité pour parler du Sahara ni pour représenter les Sahraouis qui se trouvent majorité au Sahara. À noter que ses dirigeants sont nés au Maroc, et que depuis 1975, l’Espagne, l’ancienne puissance coloniale, a rendu les terres colonisées à leur propriétaire.

Face à la désunion entre le jugement de la Cour européenne et les accords conclus entre les États de l’Union européenne, la Commission européenne a commencé un travail exploratoire dans le but de commencer à négocier un nouveau protocole pour remplacer celui qui expire, “dans le plein respect du processus en cours de la Cour de justice européenne”, selon un porte-parole européen.

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À court terme, la Commission serait en négociations avec les autorités marocaines pour trouver une solution afin de faire durer le partenariat jusqu’au jugement. Cependant, la reconduction de cet accord reste incertaine et inquiète au niveau européen, surtout du côté des principaux bénéficiaires qui se retrouveraient lésés à cause de lobbies pro-algériens au sein même de leurs pays luttant contre les intérêts de leurs états d’appartenance.

Le porte-parole de la Commission européenne, Peter Stano, a assuré dans une déclaration à Hespress que “le dialogue et la coopération entre l’Union européenne et le Maroc se poursuivent, dans le cadre du partenariat bilatéral existant et solide.”

“En 2021, le Tribunal de l’Union européenne a annulé la décision du Conseil d’approuver la conclusion de l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre l’Union européenne et le Maroc et son protocole, mais il a gardé ses effets, jusqu’à ce que la Cour de justice des Communautés européennes se prononce sur les pourvois formés par le Conseil et la Commission contre l’arrêt du Tribunal”, a-t-il rappelé.

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Par conséquent, le même responsable a ajouté : “Dans l’attente de la décision de la Cour européenne de justice, la mise en œuvre du protocole actuel peut se poursuivre jusqu’à la fin de son mandat le 17 juillet 2023”.

Stano a poursuivi que “parallèlement au plein respect des procédures en cours devant la Cour de justice européenne, les idées sur la cristallisation d’un nouveau partenariat ont commencé à avancer”.

Les Européens craignent les conséquences de la suspension de l’accord de pêche signé avec le Maroc, qui concerne notamment 128 navires européens pêchant au large des côtes marocaines et bénéficie à des flottes d’Espagne, du Portugal, de France, d’Allemagne, de Lituanie, de Lettonie, de Pologne, des Pays-Bas, d’Irlande, d’Italie et du Royaume-Uni.

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