L’Autorité chargée des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont déclaré dans un communiqué commun publié mercredi qu’Israël avait arrêté au moins 770 enfants de moins de 18 ans en Cisjordanie depuis le 7 octobre de l’année dernière.
Deux organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme ont confirmé, selon Reuters, qu’Israël continue de détenir 270 enfants, dont 100 sont jusqu’à présent en détention administrative.
La déclaration commune indique que ce nombre n’a pas été enregistré même au plus fort de l’affrontement des deux Intifadas palestiniennes, et ajoute que l’arrestation d’enfants est l’une des évolutions les plus dangereuses et qu’environ 100 enfants sont détenus administrativement sous l’accusation de avoir un dossier secret.
L’occupation continue d’arrêter des enfants dans la bande de Gaza, les qualifiant de « combattants illégaux », selon le communiqué, qui souligne que le nombre d’enfants arrêtés à Gaza est inconnu, à la lumière du crime persistant de disparition forcée contre dans les camps israéliens.
Les équipes juridiques ont pu rendre visite à certains des enfants détenus et recueillir des dizaines de témoignages qui « reflètent le niveau de brutalité exercé à leur encontre. Des crimes systématiques de torture et des vols sans précédent ont été commis contre eux », selon ce qui est indiqué dans le communiqué.
Israël utilise une ancienne loi qui lui permet de détenir des Palestiniens sans procès pour une durée allant de 3 à 6 mois, sous réserve de renouvellement, sous prétexte de l’existence d’un dossier de sécurité secret pour le détenu.