Les enquêteurs ont saisi le téléphone d’Eastman plus tôt ce mois-ci au Nouveau-Mexique après avoir reçu un mandat pour prendre l’appareil. Les agents avaient besoin d’un deuxième mandat pour fouiller le contenu du téléphone, qu’ils ont reçu le 12 juillet.
Le mandat comprend un soi-disant protocole de filtrage, selon les archives judiciaires, pour s’assurer que les enquêteurs n’obtiennent pas accidentellement des informations privilégiées de l’appareil d’Eastman.
Le mandat est une étape critique dans l’enquête de plus en plus intense du ministère de la Justice sur le 6 janvier 2021, au cours de laquelle les enquêteurs se sont concentrés sur les efforts de Trump et de ses proches alliés pour annuler les élections de 2020.
Eastman a été l’une des personnes clés impliquées dans la promotion du plan du vice-président de l’époque, Mike Pence, visant à annuler les élections de 2020 le 6 janvier en rejetant les électeurs de certains États swing. Deux assistants de Pence ont récemment témoigné sous citation à comparaître devant un grand jury fédéral sur le rôle qu’Eastman et d’autres ont joué dans la préparation du 6 janvier.
Eastman avait précédemment demandé à un juge du Nouveau-Mexique d’empêcher le département d’accéder au contenu de son téléphone, affirmant que des agents l’avaient “forcé” à déverrouiller son téléphone.
Le juge a rejeté la demande, affirmant que les enquêteurs avaient suivi les protocoles appropriés pour acquérir l’appareil et que ses communications n’étaient pas protégées par le premier amendement.
