En Indonésie, les minorités religieuses ont souvent du mal à vivre en paix dans un pays majoritairement musulman. C’est le cas des chiites qui vivent dans la ville de Sampang, sur l’île de Madura. Depuis plusieurs années, ces musulmans pratiquant une forme minoritaire de l’islam sont la cible de discriminations et de violences de la part de leurs compatriotes fanatiques. Déplacés de force de leur village, ils vivent désormais dans des conditions particulièrement difficiles. Cet article revient sur le calvaire des chiites de Sampang et leur combat pour tenter de retrouver une vie normale dans une société indonésienne divisée.
La plupart des chiites de Sampang en Indonésie vivent dans un sanctuaire de la région de Jamundo.
Il y a dix ans, de nombreux membres de la communauté chiite de Sampang en Indonésie ont été expulsés de leur ville natale dans le village de Karanggayam.
Lors d’un affrontement avec des villageois non chiites dirigé par Taj al-Muluk, des maisons et un internat islamique ont été incendiés en août 2012. À ce moment-là, des dizaines de personnes ont été blessées et une personne a été tuée.
Après l’attaque de 2012, des centaines de musulmans chiites ont d’abord été transférés au bureau du village d’Ambon, puis au stade de Sampang.
Au début, environ 48 familles chiites des villages de Karanggayam et Beluvaran étaient hébergées dans l’appartement Pospo Agro.
Plus tard, leur population est passée à environ 80 familles; Parce que pendant ces 10 ans, certains enfants se sont mariés et ont fondé leur famille dans cet appartement. Mais il y a aussi ceux qui ont quitté l’appartement pour cause de travail ou d’emménagement dans une maison en location.
Les réfugiés font toutes sortes de travaux. Beaucoup d’entre eux épluchent des noix de coco au marché de Kupang.
De manière générale, il faut dire que les chiites de ce pays ont la vie dure et ont été beaucoup déplacés à cause de leur adhésion à leur religion.
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