Cancer et Sexualité : Un Tabou Persistant, Un Besoin criant
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PARIS – 24 Juin 2024 –
Une récente étude met en lumière l’impact du cancer sur la sexualité des patients, révélant un tabou persistant. Qui est concerné ? Les patients atteints de cancer.Quoi ? Des difficultés sexuelles et un manque de soutien. Où ? Principalement au sein du couple. Quand ? Après le diagnostic et pendant les traitements. Pourquoi ? La peur, la honte, et une image de soi modifiée.Découvrez dans cet article les solutions possibles…
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Cancer et Sexualité : Un Tabou Persistant, Un Besoin Criant
La sexualité après un diagnostic de cancer reste un sujet délicat, souvent relégué au second plan. Pourtant, l’impact sur la vie intime est bien réel pour de nombreux patients. Une nouvelle étude révèle l’ampleur du problème et souligne l’importance de briser le silence.
La Santé Sexuelle Mise à Rude Épreuve
Le cancer transforme la vie des patients, et la sexualité n’est pas épargnée. Une enquête récente de la Fédération Néerlandaise des Organisations de Patients Atteints de Cancer (NFK) met en lumière les arduousés rencontrées. Près d’un tiers des anciens patients sont confrontés à des problèmes sexuels ou d’impuissance liés à la maladie ou aux traitements.
Les chiffres sont éloquents : 76% des hommes signalent des problèmes d’érection, et 41% ont du mal à atteindre l’orgasme. Chez les femmes, six sur dix ont moins de relations sexuelles, souffrant souvent de sécheresse vaginale ou de douleurs pendant les rapports.
Le Saviez-vous ? Des études montrent que l’activité physique régulière peut améliorer la fonction sexuelle et réduire la fatigue chez les patients atteints de cancer.
Détachement et Incompréhension : Un Impact sur le Couple
Les difficultés ne sont pas seulement physiques. La peur, l’incertitude, la honte et une image de soi altérée jouent un rôle important. De nombreux patients se sentent moins attirants et évitent l’intimité. L’impact sur la relation de couple est souvent considérable, avec des sentiments de détachement et d’incompréhension.
Après le diagnostic, la satisfaction liée à la vie sexuelle chute en moyenne de 7,5 à 4,8. L’intimité, elle, passe de 7,8 à 6,2.
Un Écart Cruel : Besoins Ignorés, Soutien Insuffisant
Malgré un besoin important d’informations et de soutien, peu de patients sont informés des conséquences possibles sur leur vie sexuelle avant le traitement. Plus de 84% estiment qu’il est important que les soignants abordent ce sujet,mais cela se produit dans moins d’un tiers des cas. Seul le cancer de la prostate fait exception, avec une meilleure information.
Les patients attribuent aux médecins et infirmiers une note moyenne de 5,6 et 5,7 pour leur attention à la sexualité et à l’intimité. La moitié des patients estiment que les soignants ne communiquent pas bien sur ces sujets, et près d’un tiers pense qu’ils ont eux-mêmes du mal à initier la conversation.
Du Silence au Soutien : un Chemin à Parcourir
Seul un quart des patients reçoit de l’aide pour les conséquences sur leur vie sexuelle. Ce soutien peut prendre différentes formes : soutien du partenaire,médicaments,physiothérapie pelvienne,aide d’un sexologue ou d’un psychologue,ou conseils d’une organisation de patients.
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