Home » Divertissement » Hôtel du Cartel de Cali Abandonné à Girardot

Hôtel du Cartel de Cali Abandonné à Girardot

by Nouvelles

Au cœur d’une jungle luxuriante,là où la nature a reconquis son territoire,se dresse le squelette d’une construction inachevée. Une structure qui détonne,non pas par sa taille imposante ou son architecture particulière,mais par son état d’abandon.Elle se dresse, solitaire, témoin d’un rêve brisé.

Cet édifice se cache parmi les arbres, non loin d’une route secondaire aux abords de Girardot, en Colombie. De loin, le béton semble se fondre dans la verdure. De près, l’abandon révèle ses failles : des colonnes sans fonction, des escaliers suspendus dans le vide, des ouvertures qui n’ont jamais été des portes. Pourtant, ce lieu fut autrefois porteur de promesses.

La rumeur raconte que cette masse de béton fut l’un des nombreux caprices du cartel de Cali. Les frères Rodríguez Orejuela,figures emblématiques de cet empire de la cocaïne florissant dans les années 80 et 90,y auraient investi une partie de leur fortune. L’idée était de créer un complexe touristique : un hôtel avec casino,piscine,appartements et une vue imprenable sur la jungle descendant vers le fleuve Magdalena. mais ce projet s’est évanoui avec la chute de ce cartel.

La construction fut interrompue. Puis, les chefs tombèrent aux mains de la justice, avant d’être extradés. En 1995, les autorités colombiennes et américaines mirent fin au rêve – ou au cauchemar – du cartel. Ce bâtiment, comme tant d’autres construits avec de l’argent sale, fut pris au piège : trop coûteux à démolir, trop compromettant à réutiliser.

Aujourd’hui, il s’agit d’une ruine verticale. Huit étages de promesses non tenues,des fenêtres sans vitres et des pièces sans destination. Le béton porte les stigmates du temps et du pillage. À l’intérieur, il ne reste que de maigres indices d’une présence passée : un tuyau rouillé, un couvercle de crème, un sac de sel, une casquette abandonnée. Des signaux ténus indiquant que quelqu’un est passé par là.Les murs, comme souvent lorsqu’ils sont privés de témoins, sont devenus des tableaux noirs pour ceux qui souhaitent laisser une trace de leur passage. On y trouve des noms, des phrases éparses, des dessins sans signification. Comme si l’histoire, faute d’autre moyen de s’écrire, se racontait par des traits improvisés.

La route voisine, asphaltée et en bon état, aurait également été construite par le cartel, selon certains habitants.Elle relie des chemins et des municipalités comme Ricaurte et traverse ce qui faisait autrefois partie de la ferme Peru, un autre nom qui résonne encore dans la mémoire collective de la région. Mais personne n’en sait beaucoup plus. Il n’existe ni documents, ni cartes. Seulement des histoires, à moitié racontées, à moitié tues.

Des étages supérieurs, la vue est magnifique. Des montagnes à l’horizon, une mer d’arbres en contrebas. on se demande si, une fois achevé, cet endroit aurait réellement été un paradis.ou si, comme beaucoup de choses touchées par le trafic de drogue, il aurait fini souillé, vide, utilisé et abandonné.

L’architecture révèle des indices. On observe des espaces conçus pour des ascenseurs qui ne sont jamais arrivés, de vastes pièces aux niveaux supérieurs, des modifications de conception à chaque étage.Une partie de la façade a été ornée de pierre de poupée, la même qui décore le Palais de Justice de Bogotá. Ils aspiraient à quelque chose d’élégant, de soigné, peut-être pour effacer la trace de l’origine de l’argent. Ils n’y sont pas parvenus.

En fin de compte, ce bâtiment est une métaphore. D’un pays qui a voulu s’enrichir rapidement. D’une époque où l’argent valait plus que la légalité. D’une promesse qui s’est effondrée avant d’être tenue. Une carte postale figée de l’ascension et de la chute d’une mafia qui a laissé des cicatrices partout où elle est passée.

aujourd’hui,la nature commence à dévorer ce qui reste. Les escaliers craquent.Le sol cède. L’air embaume l’humidité et la décomposition. Mais il y a aussi quelque chose de solennel, presque de sacré, dans ce squelette de béton. Comme si le fantôme de ce qu’il aurait pu être y vivait encore. Rien ne dure éternellement. Et les rêves financés par la cocaïne, encore moins.

Un vidéaste a visité les lieux et a réalisé la vidéo suivante :

le Squelette de Béton : Témoin Silencieux d’un Rêve Brisé

Introduction

Au cœur d’une jungle luxuriante en Colombie, l’empreinte d’un rêve brisé se dresse : une construction inachevée. Ce lieu spectaculaire,non loin de girardot,est le vestige d’un projet ambitieux,emporté par la chute du cartel de Cali.

L’Héritage du cartel de Cali

La rumeur attribue la paternité de cette structure au cartel de Cali, dirigé par les frères Rodríguez Orejuela. Leur ambition était de créer un complexe touristique luxueux : un hôtel avec casino, piscine et vue imprenable sur la jungle et le fleuve Magdalena.

L’Abandon et le Temps

L’arrestation des chefs du cartel et l’intervention des autorités américaines et colombiennes en 1995 ont mis fin brutalement à ce projet. L’édifice est ainsi resté inachevé, figé dans le temps, trop coûteux à démolir et trop compromettant à réutiliser.

une Ruine Verticale

Aujourd’hui, cette construction est une ruine verticale, un témoignage poignant de promesses non tenues. Huit étages de béton, de fenêtres sans vitres et de pièces sans destination, portant les stigmates du temps et du pillage.

L’Art du Passé et l’Empreinte du Temps

À l’intérieur, de maigres indices d’une présence passée subsistent : un tuyau rouillé, un couvercle de crème, un sac de sel, ou encore des inscriptions murales. La route voisine, construite par le cartel, relie des recoins et municipalités, comme Ricaurte, traversant la ferme Peru.

Une Métaphore

Ce bâtiment est devenu une métaphore de l’ascension et de la chute d’une mafia et d’un pays souhaitant accéder à la richesse rapide. Il représente une époque où l’argent prévalait sur la légalité.

La Nature et les restes

La nature, désormais, reprend ses droits. Les escaliers craquent, le sol cède, et l’air embaume l’humidité et la décomposition. Pourtant, il subsiste une étrange aura de solennité.

Questions Fréquentes (FAQ)

Q: Où se trouve cette construction inachevée ?

A: Près de Girardot, en Colombie.

Q: Qui est à l’origine de ce projet ?

A: Le cartel de Cali.

Q: Quel était le projet initial ?

A: Un complexe touristique : hôtel, casino, piscine.

Q: Pourquoi la construction a-t-elle été interrompue ?

A: Suite à la chute du cartel de Cali et aux arrestations.

Q: qu’est-ce qui reste de ce projet aujourd’hui ?

A: Une ruine, témoignage du passé.

Tableau Récapitulatif

| Aspect | Détail |

| —————— | —————————————————————————- |

| Localisation | Près de Girardot, Colombie |

| Origine | Cartel de Cali |

| Projet Initial | Complexe touristique (hôtel, casino, piscine) |

| Arrêt des travaux | Arrestation des chefs du cartel en 1995 |

| État actuel | Ruine inachevée |

| Nature | Commence à reprendre ses droits |

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.