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High Flying Birds de Noel Gallagher, critique de Council Skies (2023)

High Flying Birds de Noel Gallagher, critique de Council Skies (2023)

2023-06-02 08:28:38

Bien que sa carrière solo ait laissé certains albums plus réussis que d’autres, la vérité est qu’il ne faut jamais douter du talent de composition d’un gars comme Noël Gallagher. C’est la conclusion lapidaire qui suit l’écoute continue de “Cieux du Conseil”celui qui fait le quatrième long métrage dans le casier de celui qui fut le cerveau créatif d’Oasis (le charisme sauvage tomba à la verticale sur son très frère Liam) et qui, en effet, aurait pu en profiter au moment d’opter pour le titre tant attendu du meilleur album imaginé par Noël Gallagher en dehors du groupe populaire des années nonante. La référence ne présente pas de nouveautés scandaleuses dans l’horizon générique de l’auteur, bien qu’à cette occasion il semble avoir rejeté l’inclusion de la couche d’électronique latente dans les derniers versements pour recommencer à parier sur ces gros plans auparavant si reconnaissables.

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Une proéminence qui, de cette manière, revient une fois de plus sur des mélodies au pouvoir de séduction scandaleux (le genre qui s’affiche depuis trois décennies -même si par intermittence- et qu’il gère comme peu d’autres sur la scène britannique), pariant sur l’indie pop classique -rock et charmeur, le genre qui ne vieillit pas quand il est argumenté par le bon auteur. Le trio initial est, à lui seul, digne d’éloges, dans une séquence qui débute par cet exquis mid-tempo si typique de la maison qu’est “Je n’abandonne pas ce soir” et se termine sur un tempo similaire matérialisé dans le magnifique “Mort au monde”, avec ses arrangements (et des échos de Burt Bacharach) ornant la pièce.

Entre les deux se trouve un autre point fort comme “Joli garçon”légèrement plus accéléré et qui aurait parfois pu être signé par Richard Hawley, tandis que des joyaux supplémentaires restent concentrés sur les trois minutes rondes de «Ouvrez la porte, voyez ce que vous trouvez »une autre mi-temps aux accents épiques et un refrain ample comme “Facile maintenant”, “L’amour est un homme riche”posséder “Cieux du Conseil” qui donne le titre à la référence, “Essayer de trouver un monde qui a été et disparu” ou un titre bonus du type “Nous allons y arriver à la fin”qui aurait également fonctionné comme une face B luxueuse offerte par le combo à son apogée.

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Une œuvre avec une coupe traditionnelle et un rythme calme qui, dans la pratique, devient le costume qui convient le mieux à l’homme de Manchester, surtout quand, comme à cette occasion, il frappe la grande majorité des sélectionnés. Malgré le fait que, bien sûr, il continue sans rien inventer et on peut affirmer que le LP est obstiné sur des bases un peu moins qu’identiques, la vérité est que “Cieux du Conseil” C’est une décision peu contestable de la part de Noël Gallagher. Un créateur qui, momentanément, brille à nouveau avec cette magie d’antan, après avoir sauvé des trucs passés et les avoir transformés en belles chansons (et presque immédiates), dont beaucoup auraient pu tenir sur les disques d’Oasis. Il se peut même que le Britannique chante mieux maintenant que jamais… bien qu’il soit encore difficile de ne pas se demander comment certains de ces joyaux auraient résonné avec la voix à jamais emblématique de Liam.

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