“Genève : Des jeunes élèves ballottés entre une multitude de suppléants”

Genève est une ville cosmopolite, avec une population diverse qui reflète une grande variété de cultures et de langues. Cependant, il y a un problème qui affecte de plus en plus les jeunes élèves de la région : la multitude de remplaçants qui les ballottent d’une classe à l’autre. Malgré les efforts des autorités éducatives pour améliorer la situation, les élèves font face à des défis qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur leurs résultats scolaires. Dans cet article, nous allons explorer les causes et les conséquences de ce phénomène en constante évolution, ainsi que les solutions proposées pour y remédier.


Des parents d’élèves de l’école de Collonge-Bellerive, à Genève, ont récemment exprimé leur inquiétude concernant la stabilité des enseignants dans la classe de leur enfant. Pendant le premier semestre, les élèves de la classe de troisième année primaire ont vu défiler une dizaine de remplaçants différents, ce qui a suscité des préoccupations quant à la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage offerts aux enfants.

Au début de l’année scolaire, les enfants étaient sous la responsabilité de deux enseignants différents : l’un était là du lundi au jeudi, tandis que l’autre prenait le relais le vendredi. Cependant, la première enseignante a été absente à plusieurs reprises en raison de problèmes de santé, ce qui a entraîné la venue de remplaçants différents pour la remplacer. En outre, l’enseignante du vendredi a également eu besoin d’un remplaçant occasionnel pour elle-même.

En fin d’année dernière, il a été annoncé que la maîtresse principale serait absente pour le second semestre, et dans un dernier rebondissement, la maîtresse secondaire s’est mise en arrêt de longue durée en début d’année 2023. Tous ces changements de personnel enseignant ont suscité des critiques quant à l’efficacité et la fiabilité du système.

Néanmoins, un parent d’élève a souligné la qualité du remplaçant titulaire actuel, qui est selon lui excellent. Malgré cela, le parent a exprimé sa préoccupation quant à la gestion exécrable du système éducatif genevois et a comparé cette situation à un autre cas problématique dans une classe de huitième année à l’école de Vésenaz.

Le département de l’instruction publique a affirmé qu’aucun impact négatif n’avait été constaté sur les enfants en dépit de l’instabilité des enseignants dans la classe concernée. Il a également noté que dans le contexte actuel, les élèves étaient habitués à la multiplicité des intervenants, car environ 50% des maîtres du primaire genevois travaillent à temps partiel. Les congés sans solde et les congés maladie sont conformes au règlement et garantissent aux enseignants le droit fondamental à la santé. Selon le département de l’instruction publique, les remplacements prévisibles sont soigneusement préparés.

Malgré les commentaires positifs concernant l’enseignement fourni par le remplaçant, il reste une certaine inquiétude quant à l’instabilité des enseignants dans la classe concernée. Les parents d’élèves ont le droit de s’inquiéter des répercussions de cette constante rotation d’enseignants sur la qualité de l’enseignement et le bien-être des élèves.