L’organisation féministe Furia, basée en Flandre (Belgique), a demandé la création de chambres ou de tribunaux spécialisés en violence de genre pour donner une meilleure protection aux plaignants et aux mineurs à leur charge, selon les médias belges.
La demande de Furia
Table of Contents
L’organisation soutient que les juges de la famille,chargés des cas de séparation et d’attribution des mineurs,ne tiennent pas suffisamment compte du risque de violence de genre. La situation au sein du noyau familial est souvent considérée comme non dangereuse après un divorce.
Toutefois, Furia souligne qu’il pourrait y avoir un « augmentation du risque de violence qui met en danger la vie (des femmes) au moment du divorce ou dans la période suivante » et rappelle que les mineurs sont exposés à ce type de violence.De même, le groupe exhorte à élargir les outils à disposition des juges de la famille en attendant que ces tribunaux spécialisés existent.
Propositions spécifiques
Parmi ces outils,ils demandent que l’identification proactive de possibles violences entre partenaires ou ex-partenaires soit obligatoire dans le processus de divorce et qu’un magistrat de référence avec expérience en matière de violence de genre soit nommé. De plus, ils proposent que « le rôle de personne de confiance puisse être étendu aussi à toutes les familles dans lesquelles est relevé un risque de violence domestique ».
Données sur la violence de genre
selon l’Institut européen pour l’égalité de genre,en 2022,la police a enregistré plus de 88 000 cas de violence de genre entre partenaires en Belgique,dont près de 50 000 au domicile. Au moins 49 femmes ont été tuées, même s’il n’y a pas de données officielles pour ce type d’homicide dans le pays.
Furia appelle à des tribunaux spécialisés pour lutter contre la violence de genre en Belgique
L’organisation féministe furia, basée en Flandre (Belgique), a sollicité la création de chambres ou de tribunaux spécialisés en violence de genre. Leur objectif est d’améliorer la protection des victimes de violence et des mineurs concernés, comme l’indiquent les médias belges.
La demande de Furia : pourquoi des tribunaux spécialisés ?
Furia accuse les juges des affaires familiales, souvent en charge des divorces et de la garde des enfants, de ne pas suffisamment considérer le risque de violence de genre. Ces juges minimiseraient souvent le danger de violence au sein du foyer après une séparation.
Furia met en lumière une “augmentation du risque de violence” qui peut menacer la vie des femmes,particulièrement pendant et après un divorce. Ils soulignent également l’exposition des enfants à cette violence. En attendant la création de tribunaux spécialisés, Furia appelle à l’élargissement des moyens à la disposition des juges actuels des affaires familiales.
Propositions concrètes de Furia
Furia propose plusieurs mesures :
Identification obligatoire : L’identification proactive de possibles violences entre partenaires ou ex-partenaires devrait être obligatoire dans le processus de divorce.
Magistrat référent : La nomination d’un magistrat expérimenté en matière de violence de genre.
* Extension du rôle de personne de confiance : L’extension du rôle de personne de confiance à toutes les familles présentant un risque de violence domestique.
Violence de genre en Belgique : des chiffres alarmants
Selon l’Institut européen pour l’égalité de genre, en 2022, la police belge a comptabilisé plus de 88 000 cas de violence de genre entre partenaires, dont près de 50 000 au domicile. Au moins 49 femmes ont été tuées, malgré l’absence de données officielles pour ce type d’homicide.
FAQ sur la demande de Furia
Q : Qu’est-ce que Furia ?
R : Une organisation féministe basée en Flandre, Belgique.
Q : Que demande Furia ?
R : La création de chambres ou tribunaux spécialisés en violence de genre.
Q : Pourquoi Furia veut-elle ces tribunaux ?
R : Pour mieux protéger les victimes de violence de genre et les mineurs concernés.
Q : Quel est le problème avec les juges actuels selon Furia ?
R : Ils ne tiendraient pas suffisamment compte du risque de violence de genre.
Q : Quelles sont les propositions spécifiques de Furia ?
R : Identification obligatoire de la violence, nomination d’un magistrat référent et extension du rôle de personne de confiance.
Q : Quels sont les chiffres de la violence de genre en Belgique ?
R : Plus de 88 000 cas de violence entre partenaires en 2022, dont près de 50 000 au domicile, et au moins 49 femmes tuées.
Tableau récapitulatif des propositions de Furia
| Proposition | Détail | Objectif |
| :——————————————— | :——————————————————————— | :———————————————————————— |
| Identification obligatoire de la violence | Obligatoire dans le processus de divorce. | Détecter les cas de violence de genre. |
| Nomination d’un magistrat référent | Expérimenté en matière de violence de genre. | Fournir une expertise pour juger les affaires. |
| Extension du rôle de personne de confiance | Pour toutes les familles présentant un risque de violence domestique. | Offrir un soutien et une aide supplémentaires. |