Distance réflexive sera nécessaire pour évaluer l’œuvre réformatrice du pape François au sein de l’Église catholique, une institution forte de plus de 2000 ans d’existence. Elle sera également requise pour séparer sa facette politique (chef de l’État du Vatican), avec des incursions qui ont irrité nombre de personnes, afin de redimensionner sa mission pastorale.
Quelques heures après l’annonce de sa mort, cette distance s’observe dans Dieu, ce fou au bout du monde, un roman sans fiction, profond dans son investigation, et avec un regard inédit sur cette institution puissante que le Pape a approchée des plus vulnérables.
L’auteur insiste tout au long de son œuvre,qui mêle essai,chronique,interviews,sources documentaires et une brève rencontre avec François dans l’avion papal,sur le fait que ce pontife est le plus anticlérical de tous ceux qui ont existé.
Un guide berger
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Il a proclamé qu’aucun curé, évêque ou représentant clérical ne doit être au-dessus des fidèles. Au contraire, il doit être un berger qui guide son troupeau, au milieu pour être parmi les fidèles et derrière pour accompagner les retardataires.Athée, anticlérical, il questionne, il enquête, en accord avec son livre, auprès d’intellectuels, de missionnaires et de religieux qui accompagnent l’apostolat du Pape, et ne cache pas son admiration pour ceux qui exercent leur mission dans les lieux les plus reculés, auprès des marginalisés et des plus vulnérables.Il observe et demande, se documente, et tente de comprendre ce « scandale » du christianisme qui est « la promesse de la résurrection de la chair et de la vie éternelle ».
Le livre commence quelques jours avant le voyage du Pontife dans cette nation qui tente de se développer entre la puissance russe et la puissance chinoise.
Il n’a pas écrit un livre sur le Pape, mais a créé un artefact complexe sur cette institution qui, tous les empires étant tombés au cours de l’histoire, a survécu à tous les cataclysmes : l’Église catholique.
Comme l’auteur le dit : « C’est la meilleure machinerie jamais inventée parce qu’elle a duré deux mille ans. Tous les empires sont tombés. moins celui-ci. L’Église est très bien montée et est très solide. » Mais il ajoute, et le réitère tout au long du livre, qu’il a découvert que François l’est aussi.
« C’est très important,que le Pape est anticlérical est quelque chose qui ressort peu dans les médias,mais c’est ainsi. C’est l’un de ses discours les plus constants, les plus forts.pour le Pape, le cléricalisme est le cancer de l’Église, littéralement.Mais qu’est-ce que le cléricalisme ? L’idée que le prêtre est supérieur aux fidèles. C’est faux et catastrophique ». Et là,l’auteur trouve l’origine des scandales les plus abjects de l’institution religieuse.
Esperanza dialog avec Dieu, ce fou au bout du monde parce que les deux recueillent les convictions d’un pontife qui a ouvert l’Église catholique aux croyants et aux non-croyants et qui a maintenu une cohérence, son projet pour l’institution qui l’a oint comme chef : une Église plus proche des plus pauvres, des plus vulnérables, parce que c’est la véritable Église du Christ.si son roman cherche Esperanza, la préoccupation n’est pas mise dans l’au-delà, mais dans le plus ici, ici et maintenant, car il avertit que les calamités s’aggravent : « L’émigration et la guerre sont les deux faces d’une même monnaie. La plus grande usine d’émigrants est la guerre. Le monde semble de plus en plus élitiste, et chaque jour plus cruel envers les exclus et les mis au rebut. Le pauvre est une protestation continue contre nos injustices ; le pauvre est une poudrière. Si vous l’allumez, le monde explose. »
Ils ne cherchent pas le salut de leurs âmes
C’est précisément dans la petite Église catholique de Mongolie, avec 1500 fidèles, que François a choisi de rencontrer des hommes et des femmes. L’auteur athée est surpris par le dévouement de ces religieux qui ne cherchent pas le salut de leurs âmes dans cette tâche ardue qu’ils ont choisie. Et il l’explique : « Que l’Église mongole, minuscule, humble, frugale, périphérique, s’accorde comme un gant avec la façon de comprendre l’Église de Bergoglio.»
Et plus tard, il admet : « Il est extrêmement difficile de ne pas être ému, même les os, en voyant comment ils acclament le vieux vicaire du Christ sur terre, cette foule insensée, ces idéalistes qui ont résolu, tout comme le chiflate du Christ d’Elqui, d’entrer sa vie en holocauste à travers un monde meilleur. »
Peut-être que ce qu’il ne dit pas, mais qui se déduit de sa perplexité en observant le travail ardu des missionnaires en Mongolie, il est inévitable d’abriter « l’espoir d’un monde meilleur ».
Et François dit : « si la miséricorde est le nom de Dieu,l’espérance est le nom que nous a donné celui qui répond à notre réalité la plus profonde,à notre expérience la plus vraie. Nous sommes faits de vie pour la vie. Nous sommes tous des enfants préférés, faits pour de grandes choses et des rêves audacieux. »
Il y a une audace entreprise avec ce travail surprenant qui aide à comprendre la complexité de la personnalité et de la papauté.
“Dieu, ce fou au bout du monde” : Décryptage d’une Œuvre et d’une Papauté
Ce texte explore le livre “Dieu, ce fou au bout du monde”, une œuvre qui analyse en profondeur la personnalité et l’action du Pape François, quelques heures après l’annonce de sa mort. L’auteur, athée, offre une perspective inédite et révèle un portrait complexe du pontife et de l’Église catholique.
Un Pape Anticlerical
L’auteur met en lumière le caractère foncièrement anticlérical du Pape François. Cette conviction,centrale dans son pontificat,se manifeste par sa volonté de placer les fidèles au cœur de l’Église,loin de toute hiérarchie cléricale. Pour François, le cléricalisme est “le cancer de l’Église”, une source de scandales et de dérives.
Une Église au Service des Plus Vulnérables
L’auteur insiste sur la mission pastorale du Pape : une Église proche des pauvres, des marginalisés et des vulnérables. Le livre met en avant la cohérence du projet de François : une Église tournée vers l’action concrète et le “ici et maintenant”, plus que vers l’au-delà.
L’Espoir et la Miséricorde
Le texte souligne l’importance de l’espérance et de la miséricorde, valeurs centrales pour François. L’auteur, à travers son regard, observe le travail des missionnaires en Mongolie, une expérience qui l’émeut et le conduit à entrevoir “l’espoir d’un monde meilleur”.
Tableau Récapitulatif : Points Clés du Livre
| Aspect Clé | Description |
|———————–|—————————————————————————————|
| Auteur | Athée, explorant l’Église catholique. |
| Thème Principal | La papauté de François et l’Église catholique. |
| Point Central | Le caractère anticlérical de François. |
| vision de l’Église | Proche des pauvres et des vulnérables, axée sur l’action concrète. |
| Valeurs | Espérance et miséricorde. |
| Rencontre Clé | Les missionnaires catholiques en Mongolie. |
FAQ : Questions Fréquentes
De quoi parle le livre ?
Du Pape François et de l’Église catholique, avec un regard sur son œuvre réformatrice et sa vision pastorale.
quel est le regard de l’auteur ?
Un regard d’un athée, curieux et admiratif, se mettant à distance.
Qu’est-ce que le Pape François critique particulièrement ?
Le cléricalisme, qu’il considère comme le cancer de l’Église.
Quelle est la mission de l’Église pour François ?
Être plus proche des plus pauvres et des vulnérables.
* Quelles sont les valeurs clés pour le Pape ?
L’espérance et la miséricorde.