Le constructeur automobile américain Ford a préféré son usine de Valence, en Espagne, à son site de Sarrelouis, en Allemagne, pour la future production de voitures électriques en Europe. La production de l’usine de Saarlouis prendra fin d’ici le milieu de cette décennie, a annoncé mercredi Ford. Ford entame également des négociations avec les syndicats au sujet d’une perte d’emplois « importante » dans ses usines européennes, car les voitures électriques nécessitent moins de main-d’œuvre.
“Nous aurons besoin de moins de travailleurs pour construire nos modèles électriques”, a déclaré Stuart Rowley, directeur général de Ford Europe. “Nous devons réorganiser nos opérations industrielles.”
L’usine allemande de Saarlouis, qui emploie actuellement 4 600 personnes, continuera à construire la Focus jusqu’en 2025, mais Ford n’envisage pas de fabriquer d’autres modèles par la suite. Le constructeur automobile a prévu des investissements de 2 milliards d’euros pour la construction de voitures électriques sur son principal site de production européen à Cologne, en Allemagne.
Markus Thal, président du comité d’entreprise de l’usine de Saarlouis, a réagi furieusement mercredi. “On nous a menti, trompé et trompé”, a-t-il déclaré à l’agence de presse allemande dpa.
La fermeture menace à Sarrelouis
Plus d’informations sur les investissements pour l’usine de Valence et sur le modèle qui sera construit suivront plus tard. Il peut y avoir plusieurs modèles. L’usine de Sarrelouis est menacée de fermeture ou de vente.
Par le passé, Ford disposait également d’un important site de production en Belgique. À l’époque, Ford Genk était le plus grand employeur de la province du Limbourg et la deuxième plus grande usine d’assemblage de voitures de notre pays. Lors de la fermeture définitive le 18 décembre 2014, 6 000 personnes ont perdu leur emploi. La production a ensuite également été transférée à l’usine de Valence.
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