En juin 2015, Barcelone a relevé son dernière coupe d’europe. L’équipe s’est accrochée à l’élite des clubs européens après les belles années vécues avec Guardiola sur le banc et plus tard avec Frank Rijkaard. Une Ligue des champions qui, de surcroît, annonçait de nouvelles années de domination du Barça avec une équipe de luxe et l’un des meilleurs tridents de l’histoire du football : Messi, Neymar et Luis Surez.
loin de l’élite
La réalité n’a rien à voir avec ces présages. Depuis le déclin de l’équipe a été progressif. Chaque année, il s’éloigne davantage des meilleurs clubs du continent et pour le moment, il est très loin du potentiel du Manchester City, Real Madrid, Bayern ou PSG, entre autres. Pour la deuxième fois consécutive, ils sont incapables de passer la phase de groupes. Et les données sont irréfutables : deux ans sans Messi et deux ans en Ligue Europa. Que chacun tire ses conclusions, même s’il semble clair que son départ était une erreur, fair-play financier mis à part.
La Ligue des champions a été cruelle avec nous
Xavi Hernández
toujours pas atteint
Cette année, en l’absence de confirmation officielle le lendemain, ça fait encore plus mal. La saison dernière, tout le monde savait qu’il n’y avait pas d’options. Le fameux “ça ne suffit pas” prononcé par Messi bien avant. Xavi est arrivé au dernier moment du dernier exercice, mais il ne s’agissait pas du coach, c’était un problème d’équipe parce qu’il n’y avait pas d’acteurs et qu’il n’a pas pu être renforcé en raison de carences économiques. Cette saison pourtant, le club a laissé près de 200 millions en renforts sachant que le train ne pouvait pas être raté. Et en plus, les sensations au départ étaient bonnes.
Match nul et blessures
Pas de chance dans le tirage au sort des groupes ajouté à l’absence de plusieurs joueurs défensifs clés ont entraîné cette élimination rapide. Personne ne pensait qu’en octobre, l’équipe pourrait être exclue de la Ligue des champions après avoir ramené Lewandowski, Kound et Raphinha, entre autres. Le coup porté aux supporters, qui avaient de nouveau cru en l’équipe, a été brutal. Ce mercredi, sa réponse de soutien a été spectaculaire. L’équipe n’était pas à la hauteur.
Autres débâcles célèbres
L’analyse du pourquoi est très profonde. La mauvaise gestion depuis 2015 est la preuve qui a entraîné la perte de potentiel d’équipe. Personne n’a pu empêcher Neymar de partir et à partir de ce moment, même si certains symptômes étaient déjà apparus auparavant, les bosses ont commencé : Rome, Juve, Liverpool... Quelques sorties douloureuses de Ligue des Champions. Mais cela se produit en quart de finale ou en demi-finale, maintenant l’équipe n’est pas capable d’atteindre les huitièmes.
faut juste voir l’équilibre récent en Europe. Trois victoires lors des 13 derniers matchs de cette compétition. Et les victoires sont venues contre des équipes de deuxième niveau : Dynamo Kyiv et Viktoria Plzen. A chaque fois qu’un des grands est arrivé, le revers a été considérable : Bayern, Inter, Benfica, PSG. Juventus…