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Faciliter la possibilité pour les diplômés étrangers de demeurer en Suisse.

Lorsqu’un étudiant étranger décide de poursuivre ses études en Suisse, il est souvent confronté à la difficulté de devoir quitter le pays une fois son diplôme en poche. Les règles d’immigration suisses sont strictes et limitent le nombre de permis de travail disponibles pour les étrangers. Cependant, de plus en plus de voix s’élèvent pour encourager les autorités du pays à faciliter la présence des diplômés étrangers sur le territoire suisse. Cette politique serait profitable pour le développement de l’économie suisse, pour les entreprises locales et pour les étudiants souhaitant s’établir durablement en Suisse. Dans cet article, nous explorerons les arguments en faveur de cette politique et la manière dont elle pourrait être mise en place.


La Banque centrale européenne (BCE) a fait fi des risques d’une nouvelle crise bancaire en optant pour une nouvelle hausse de taux de 0,5 point jeudi dernier, afin de lutter contre l’inflation, considérant que les banques de la zone euro étaient solides et “résilientes”. Les responsables de l’euro sont cependant prudents quant à l’avenir du resserrement monétaire et ont renoncé à leur engagement de relever encore “sensiblement” les taux dans les mois à venir. Après la déroute de la Silicon Valley Bank (SVB) aux États-Unis, les préoccupations autour du Credit Suisse auraient pu bousculer les plans de la BCE, mais cette dernière a décidé de maintenir sa stratégie.

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La BCE est la première grande banque centrale à prendre une décision monétaire depuis la faillite de la SVB et de deux autres banques régionales américaines, qui ont ravivé le spectre de la crise financière de 2008. Mercredi dernier, Credit Suisse a subi sa pire journée en bourse après un mouvement de panique lié aux déclarations de son premier actionnaire, la Banque nationale saoudienne. L’action avait atteint un plus bas historique à 1,55 franc.

La banque centrale européenne a tenu sa réunion de politique monétaire dans un contexte qu’elle n’avait pas envisagé, avec pour objectif de lutter contre l’inflation persistante sans déstabiliser davantage les marchés financiers. Les taux d’intérêt de la BCE se situent désormais dans une fourchette comprise entre 3% et 3,75%, au plus haut depuis octobre 2008.

Les autorités et les dirigeants de part et d’autre de l’Atlantique ont fait assaut de déclarations minimisant le risque de contagion pour le reste du secteur bancaire et de l’économie. Les superviseurs américains ont rassuré les investisseurs en leur assurant que les clients auraient accès à leur argent déposé à la banque californienne.

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Les marchés européens ont aussi repris des couleurs jeudi matin après l’annonce de Credit Suisse qu’il allait faire appel à la banque centrale suisse pour emprunter jusqu’à 50 milliards de francs. Un relèvement de 50 points de base (le troisième d’affilée de cette ampleur) était pratiquement acté, puisque la BCE l’avait elle-même annoncé le mois dernier, mais le scénario d’une hausse d’un quart de point n’était plus exclu par les marchés.

La bataille contre l’inflation est loin d’être terminée en Europe. L’estimation de l’inflation en février a connu une baisse pour le quatrième mois consécutif, s’élevant à 8,5% en glissement annuel. Cependant, l’inflation sous-jacente, hors énergie et alimentation, a atteint un niveau record de 5,6%.

Le resserrement monétaire forcé opéré par toutes les grandes banques centrales pour renchérir le coût du crédit et ralentir la surchauffe des prix a également contribué à fragiliser les banques commerciales. Les banquiers centraux de la zone euro sont divisés sur cette question, certains prêchant la prudence, face à la crainte d’une contagion de la crise financière, tandis que d’autres favorisent le durcissement monétaire et soutiennent que le risque de contagion vers l’économie est faible.

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Dans ses nouvelles prévisions publiées jeudi, la BCE s’attend à ce que la zone euro connaisse une inflation moins élevée et une croissance plus forte qu’initialement prévu en 2023, suite à l’accalmie des prix de l’énergie et à “une meilleure résistance de l’économie”. Selon la BCE, l’inflation atteindra 5,3% en 2023, contre 6,3% prévu fin décembre, puis 2,9% en 2024 et 2,1% en 2025. La zone euro devrait connaître une croissance de son PIB de 1,0% cette année, contre 0,5% prévu auparavant, avant de passer à 1,6% en 2024 et 2025.

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