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Exposition prénatale à l’alcool liée aux adversités sexospécifiques

Exposition prénatale à l’alcool liée aux adversités sexospécifiques

Résumé: Une nouvelle étude a identifié des différences spécifiques au sexe dans le développement neurologique et les troubles liés à la santé chez les enfants qui ont été exposés à l’alcool dans l’utérus. L’exposition prénatale à l’alcool augmentait le risque de dépression et d’anxiété chez les filles, tandis que chez les garçons, l’exposition prénatale à l’alcool augmentait le risque de TDAH, de troubles des conduites et de trouble oppositionnel avec provocation.

Source: Société de recherche sur l’alcoolisme

Dans une analyse récente, les chercheurs ont découvert des différences entre les sexes dans les résultats de santé et de développement neurologique des personnes exposées à l’alcool avant la naissance.

Les participants masculins à l’étude, publiée dans Alcool : recherche clinique et expérimentaleont connu une plus grande déficience neurodéveloppementale, tandis que les participantes avaient des taux plus élevés de problèmes endocriniens.

Les types d’adversité environnementale qu’ils ont subis différaient également selon le sexe : les participantes avaient des taux plus élevés de traumatismes et de victimisation, tandis que les participants masculins avaient des taux plus élevés de problèmes avec l’école et le système de justice pénale.

Les résultats de l’étude peuvent aider les prestataires de services et les décideurs à adapter les interventions aux personnes exposées à l’alcool pendant la grossesse.

Les chercheurs ont examiné plus de 2 500 dossiers de personnes ayant une exposition prénatale confirmée à l’alcool recueillis dans la base de données nationale sur l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (ETCAF) du Canada. Les participants étaient âgés de 1 à 61 ans avec un âge moyen de 15 ans ; 58 % étaient des hommes.

Les hommes et les femmes étaient également susceptibles de recevoir un diagnostic d’ETCAF. Dans l’ensemble, les participants masculins à l’étude présentaient des taux plus élevés de troubles du développement neurologique, notamment des problèmes de motricité, de mémoire, d’attention, de fonction exécutive et de fonction adaptative.

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Les participants masculins étaient plus susceptibles d’avoir un TDAH, un trouble des conduites et un trouble oppositionnel avec provocation, tandis que les participantes féminines présentaient des taux plus élevés d’anxiété et de dépression. Des tendances similaires sont observées dans la population générale, mais les taux sont beaucoup plus élevés chez les personnes ayant été exposées à l’alcool avant la naissance que chez celles qui n’en ont pas.

Les participants masculins étaient plus susceptibles d’avoir un TDAH, un trouble des conduites et un trouble oppositionnel avec provocation, tandis que les participantes féminines présentaient des taux plus élevés d’anxiété et de dépression. L’image est dans le domaine public

Les résultats de l’étude ont montré l’adversité importante des personnes ayant une exposition prénatale à l’expérience de l’alcool tout au long de leur vie. Trente pour cent des femmes et 20 pour cent des hommes participants à l’étude ont subi des abus physiques et/ou sexuels. À l’école, 18 % des élèves de sexe masculin ont été expulsés ou suspendus, contre 9 % des élèves de sexe féminin.

Les participants masculins ont également eu plus de difficultés que les participantes en matière d’infractions pénales et d’incarcération. Les auteurs suggèrent que ces problèmes à l’école et dans le système judiciaire pourraient être liés à des problèmes de fonctionnement adaptatif et exécutif et à des difficultés liées à des comportements perturbateurs.

Notamment, les chercheurs n’ont trouvé aucune différence selon le sexe dans la présentation clinique ou les expériences chez les enfants d’âge préscolaire de l’étude et suggèrent que les attentes et les réponses sexospécifiques des institutions – scolaires, juridiques et liées à la santé – avec lesquelles les personnes entrent en contact peuvent jouer un rôle. dans les différences constatées à des âges plus avancés.

L’étude met en évidence les possibilités d’intervention ciblée pour soutenir la réussite scolaire, la prévention de l’implication juridique, la reconnaissance des présentations sexospécifiques plus subtiles de l’ETCAF et les soins tenant compte des traumatismes pour cette population aux besoins et aux forces complexes.

Les recherches futures sur les interactions entre le sexe et le genre et d’autres facteurs qui influencent les expériences des personnes atteintes de l’ETCAF, comme la parentalité, l’emploi, l’identité culturelle et les relations interpersonnelles, peuvent fournir un meilleur aperçu.

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On estime qu’au moins quatre à cinq pour cent de la population est touchée par le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale, une déficience neurodéveloppementale causée par l’exposition à l’alcool in utero.

À propos de cette actualité de la recherche en psychologie et neurodéveloppement

Auteur: Jocelyne Cook
Source: Société de recherche sur l’alcoolisme
Contact: Jocelynn Cook – Société de recherche sur l’alcoolisme
Image: L’image est dans le domaine public

Recherche originale : Accès fermé.
Différences liées au sexe parmi les personnes évaluées pour l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale au Canada” par K. Flannigan et al. Alcool : recherche clinique et expérimentale


Abstrait

Différences liées au sexe parmi les personnes évaluées pour l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale au Canada

Arrière-plan

La prise en compte des facteurs liés au sexe et au genre est essentielle pour comprendre et soutenir la santé et le bien-être. Bien que le sexe et le genre influencent les personnes ayant une déficience intellectuelle, il existe relativement peu de recherches sur ces facteurs et leurs influences chez les personnes atteintes de troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF), une déficience neurodéveloppementale complexe touchant environ 4 à 5 % de la population. Comprendre les différences liées au sexe et au genre dans l’ETCAF est nécessaire pour faciliter l’évaluation fondée sur des données probantes, la planification du traitement et la défense des intérêts. Pour commencer à déballer ces facteurs, nous avons étudié les différences fondées sur le sexe dans la présentation clinique et les expériences chez les personnes évaluées pour l’ETCAF tout au long de la vie.

Méthodes

Nous avons analysé 2 574 dossiers cliniques de 29 centres de diagnostic de l’ETCAF au Canada. Les participants étaient âgés de 1 à 61 ans (moyenne de 15,2 ans) et plus de la moitié (58,3 %) étaient des hommes à la naissance. Les variables de l’étude comprenaient les données démographiques des participants, les indicateurs physiques de l’exposition prénatale à l’alcool (PAE), les troubles du développement neurologique, le diagnostic de l’ETCAF, les diagnostics concomitants de santé physique et mentale et l’adversité environnementale.

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Résultats

Il n’y avait aucune différence significative entre les hommes et les femmes en ce qui concerne les résultats diagnostiques de l’ETCAF ou les indicateurs physiques de l’EPA. Cependant, les hommes ont connu beaucoup plus de troubles du développement neurologique. Les femmes présentaient des taux plus élevés de problèmes endocriniens, d’anxiété et de troubles dépressifs/de l’humeur, tandis que les hommes présentaient des taux plus élevés de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, de trouble des conduites et de trouble oppositionnel avec provocation. L’adversité différait également selon le sexe, les femmes connaissant des taux plus élevés de traumatismes et de problèmes juridiques liés à la victimisation/garde, et les hommes ayant plus de difficultés à l’école et à la délinquance/incarcération. Les différences fondées sur le sexe étaient les plus apparentes chez les adolescents (13 à 17 ans) et les adultes (≥ 25 ans).

conclusion

Les personnes atteintes d’EPA/ETCAF présentent des différences notables liées au sexe dans la présentation clinique et les expériences tout au long de la vie. Les résultats de cette étude devraient aider à guider les chercheurs, les fournisseurs de services et les décideurs pour améliorer le dépistage, le diagnostic et l’intervention en matière d’ETCAF et mieux répondre aux besoins des personnes atteintes d’EPA/ETCAF de tous les sexes.

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