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Ex-ministres critiquent Petri : militaires et arrestations à la frontière

by Nouvelles

Des anciens ministres de la Défense et un avocat constitutionnaliste ont remis en question la légalité d’une décision récente autorisant les forces armées à arrêter des civils pour des délits flagrants à la frontière nord.

Cette autorisation vise à éviter des accusations potentielles et,selon les déclarations,elle serait déjà prévue par un décret. cette annonce a été faite dans le cadre d’une opération impliquant le déploiement de militaires dans le nord du pays.

Le ministre a déclaré sur son compte X (anciennement Twitter) : « La loi autorise les forces armées à renforcer le contrôle des frontières. La possibilité de détention en flagrant délit est prévue dans tous les codes de procédure des provinces et de la nation. seul un biais idéologique a annulé et paralysé nos forces. »

Il a également défendu cette mesure, justifiant sa décision : « Tous les pays limitrophes avec l’Argentine utilisent leurs forces armées pour le contrôle et la surveillance de leurs frontières, les États-Unis viennent de l’annoncer en janvier, pourquoi certains s’en scandalisent-ils ? Si, c’est une mesure controversée pour tous ceux qui défendent les narcos, les terroristes et les délinquants violents. Choisissez de quel côté vous voulez être. »

Cependant, un ancien ministre a estimé que la loi de sécurité intérieure « empêche l’emploi des forces armées dans ce type de missions » et a souligné que l’data relative à cette autorisation « n’a pas été rendue publique » pour le moment.

« Une loi a une hiérarchie supérieure à un décret et à une résolution. Les forces armées n’ont pas l’autorité pour mener à bien cette action, car elles n’ont pas de fonction de police. De plus, nous soustrayons les forces à l’accomplissement de leur mission spécifique », a-t-il déclaré.

Un autre ancien ministre a soutenu que la mobilisation de troupes vers la frontière est « contraire à ce qui est stipulé par les lois de Défense et de Sécurité Intérieure » et, comme l’ancien ministre, a estimé qu’une résolution ministérielle n’est pas suffisante pour modifier une loi.

« Ce qui convient, c’est que notre gouvernement, avec les législateurs, qu’ils soient partisans ou opposants, s’attachent à moderniser le corpus normatif pour assurer un contrôle et une surveillance adéquats de nos frontières, avec une définition claire des rôles et des missions des FFAA et de Sécurité », a-t-il ajouté.

De son côté, un avocat a souligné que les forces armées « sont là pour arrêter les attaques venant de l’extérieur » et « non pour arrêter des civils ».

« Cela m’étonne car il est très attaché à la loi. J’espère que ce n’est pas vrai. Si c’est le cas, c’est illégal car une loi doit être modifiée par une autre loi, pas par un décret ou une résolution secrète », a déclaré le constitutionnaliste.

Dans le même sens, l’avocat a remis en question l’existence de « lois secrètes » pendant une période démocratique, et a assuré que la réglementation doit être « connue de tous ».

Autorisation d’arrêter des civils à la frontière : Analyze et réactions

Le gouvernement argentin est actuellement au center d’une controverse concernant une décision autorisant les forces armées à arrêter des civils en flagrant délit à la frontière nord. Cette mesure, justifiée par le ministre de la Défense comme un renforcement du contrôle frontalier, est vivement critiquée par d’anciens ministres, un avocat constitutionnaliste, et la population.

Pourquoi cette controverse?

La polémique réside dans la légalité de cette décision. Les critiques affirment que l’autorisation contrevient aux lois de Défense et de Sécurité Intérieure, qui limitent le rôle des forces armées à la défense contre les agressions extérieures. De plus, ils remettent en question la validité d’une résolution ministérielle ou d’un décret pour modifier des lois de portée supérieure.

Les arguments des différents acteurs:

Gouvernement : justifie la mesure comme un renforcement du contrôle frontalier,s’appuyant sur la pratique d’autres pays et sur des décrets existants. Le ministre accuse les opposants de défendre les criminels.

anciens ministres : Estiment que la loi de Sécurité Intérieure interdit l’usage des forces armées dans ce type de mission.Ils soulignent la hiérarchie des lois, estimant qu’une résolution ministérielle ne peut remplacer une loi.Ils pointent également l’absence de publication officielle de cette autorisation.

* Avocat constitutionnaliste : Souligne que les forces armées doivent agir contre les attaques extérieures, non contre les civils. Il remet en question la légalité d’une autorisation secrète et affirme que les lois doivent être modifiées par d’autres lois, non par des décrets.

Résumé des arguments clés:

| Acteur | Argument |

| ————————– | ———————————————————————————————————– |

| Gouvernement | Renforcement du contrôle frontalier, s’appuie sur les lois existantes et les pratiques internationales. |

| Anciens ministres | Violation des lois de Défense et Sécurité ; insuffisance d’une résolution ministérielle. |

| Avocat constitutionnaliste | Violation des rôles des forces armées ; illégalité des lois secrètes. |

FAQ

Q: Qu’est-ce qui est à l’origine de cette controverse ?

R: L’autorisation donnée aux forces armées d’arrêter des civils à la frontière.

Q: Quelle est la justification du gouvernement ?

R: Renforcer le contrôle frontalier et s’appuyer sur des décrets existants.

Q: Que reprochent les opposants à cette décision ?

R: Une violation des lois de Défense et de Sécurité Intérieure.

Q: Quelle est la position de l’avocat constitutionnaliste ?

R: Les forces armées ne doivent pas arrêter de civils et il n’y a pas de lois sécrètes en démocratie.

Q: Qu’est-ce que les opposants proposent ?

R: Mettre à jour les lois afin de définir clairement les rôles des forces armées et des forces de sécurité.

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