Sans se confier à ses partenaires séparatistes de Catalogne et du Pays basque, le ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, José Luis Escrivá, a opté aujourd’hui pour recentraliser les impôts vers éviter les “bêtises” que les communautés autonomes rivaliser les uns avec les autres en matière fiscale. Dans des déclarations à Onda Cero, Escrivá a précisé qu’il s’agit d’une opinion “à titre personnel”, qu’il a déjà défendue dans le passé, et qui découle de la décision annoncée hier par le gouvernement andalou de supprimer la taxe Patrimoine, sur les traces de la Communauté de Madrid.
“Il me semble absurde que les collectivités se consacrent à la concurrence fiscale les unes avec les autres”, a souligné le ministre, qui a estimé que supprimer Patrimoine est une mesure “extraordinairement régressive” Juste au moment où ce qu’il faut, c’est faire des politiques redistributives pour les plus vulnérables du fait des effets de l’inflation. “Ce que les communautés autonomes doivent faire, c’est participer à l’amélioration de la prestation de services dans la Santé, dans l’Education… Cette concurrence fiscale entre eux est un enjeu que je n’ai jamais compris », a-t-il indiqué.
Le ministre a expliqué que cette situation découle d’un système de financement régional “améliorable”, qui détermine les ressources dont chaque communauté doit disposer pour fournir aux citoyens les services publics fondamentaux tels que la santé et l’éducation.
En Espagne, a-t-il précisé, il a été décidé d’opter pour un système d’attribution d’impôts complets et de tranches d’imposition, bien qu’il ait montré en faveur du modèle australien, où l’allocation des ressources régionales est décidée en fonction des dépenses réelles par habitant dans chacun des services publics générés.
« C’est un modèle beaucoup plus fin. En revanche, en Espagne, nous sommes très installés dans ce transfert d’impôts qui a une longue tradition, mais que, personnellement, je n’aime pas et qui génère ces dérives aussi indésirables que celles que nous voyons ces jours-ci », a-t-il souligné. .
Pour le ministre, il s’agit d’un débat « fondamentalement technique, pas politique ». “Les citoyens comprennent que les communautés autonomes jouent un rôle central dans la fourniture de services d’éducation, de santé ou de dépendance et cela est déjà si important…”, a-t-il conclu.