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En Grèce, ils prient pour ne pas ressembler à la Bulgarie

En Grèce, ils prient pour ne pas ressembler à la Bulgarie

Notre voisine la Bulgarie est embourbée dans une crise politique sans fin, dont la sortie n’est pas du tout claire. Il y a quelques jours, le gouvernement de coalition pro-occidental de Kiril Petkov s’est effondré, emportant avec lui sa vision de la réforme et de la répression de la corruption, et il a déclaré publiquement qu’il avait été renversé par la mafia et les Russes qui utilisaient leur accès au pouvoir.

Il semble que le pays se rende aux urnes pour la quatrième fois en un an, très probablement à l’automne, lorsqu’elles coïncideront avec nos élections nationales. Qu’elles coïncident ou non, les élections en Bulgarie et en Grèce auront une chose en commun : elles se dérouleront selon le système de la représentation proportionnelle, écrit Kathimerini.

L’expérience de la Bulgarie devrait nous effrayer. Notre voisin du nord-est est sans chef à un moment où des tempêtes politiques tourbillonnent dans la région, nécessitant des mains fortes à la barre. Le système bulgare de représentation proportionnelle attribue les sièges au parlement de manière à ce qu’une majorité parlementaire stable ne puisse pas être formée et que seule une coalition gouvernementale bricolée puisse être formée, généralement par le biais de concessions mutuelles.

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Sous la pression de former un gouvernement pour que l’État membre le plus pauvre de l’Union européenne puisse recevoir des fonds européens afin qu’il ne meure pas de faim, et après d’incessants marchandages, quatre partis ont d’abord trouvé un terrain d’entente et ont convenu de former une coalition. Mais avec l’apparition des premiers nuages ​​sombres à l’horizon, l’administration a sombré. Chacun des partenaires avait son propre programme et ses dépendances vis-à-vis des centres économiques et géopolitiques qui, lorsqu’ils sentaient que leurs intérêts étaient menacés, renversaient le gouvernement.

Dans ce cas, c’est le présentateur de télévision et chanteur populaire Slavi Trifonov, qui a quitté la coalition sous prétexte d’un “problème national” de la coalition au pouvoir. Cela aurait pu être quelqu’un d’autre, pour une autre raison.

Le fait est que la Bulgarie paie le prix du système proportionnel, qui facilite la fragmentation politique et empêche, en l’absence d’une culture politique consensuelle, la formation de gouvernements forts. Entre-temps, une proposition visant à passer à un système de représentation proportionnelle renforcée avec des sièges bonus pour le parti ayant obtenu le plus de voix, similaire au système grec précédent, est en cours de discussion.

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En Grèce, nous nous dirigerons vers les urnes avec une représentation proportionnelle, en priant pour ne pas nous retrouver dans un chaos comme celui de la Bulgarie. En outre, l’expérience de la mise en œuvre de la représentation proportionnelle dans nos élections locales, où les conseils élus ne peuvent prendre aucune décision, devrait nous ouvrir les yeux.

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