SÉOUL – Parlez d’être dans l’œil d’un ouragan diplomatique.
Hier, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a interpellé le président américain Joe Biden pour qu’il prête l’oreille aux frictions commerciales lors d’un dîner de collecte de fonds. Il a également gagné face à face avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, qui joue un jeu prudent avec les relations coréennes.
Les exploits de Yoon à New York font suite à sa salutation du législateur chinois en chef Li Zhanshu à Séoul le 18 septembre, au cours de laquelle Yoon, demander des “sentiments mutuellement amicaux”, demandé une visite en Corée du Sud par le président chinois Xi Jinping.
Cette dernière rencontre a soulevé quelques sourcils étant donné que Yoon avait ostensiblement refusé de rencontrer l’homologue américain de Li, la présidente de la Chambre Nancy Pelosi, après sa visite controversée à Taïwan en août.
Remporter des victoires dans ce fourré de complexités diplomatiques mettrait à l’épreuve les compétences d’un Metternich ou d’un Kissinger.