L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) a tenu ses 40e et 41e sommets parmi une série de réunions en novembre. Rassemblement à Phnom Penh, Cameoest, les dirigeants se sont rencontrés pour leurs premières discussions en face à face depuis trois ans. Cependant, ils n’ont pas réussi à sortir de l’impasse sur la situation désastreuse de la Birmanie crise.
Dans le même temps, des rassemblements bilatéraux et multilatéraux connexes impliquant des dirigeants de l’extérieur de la région ont également eu lieu.
Attention au Myanmar
L’armée du Myanmar a usurpé le pouvoir politique du gouvernement démocratiquement élu lors d’un coup d’État en février 2021. L’ASEAN a appelé l’armée du Myanmar à mettre en œuvre le consensus en cinq points (5PC) du groupement régional. L’accord régional souligne l’urgence d’une cessation immédiate de la violence contre les opposants politiques à la junte. Le dialogue entre les parties s’impose.
Dans un communiqué publié par le Président du sommet de l’ASEANle groupe régional de 10 membres a exprimé sa “profonde déception face aux progrès limités et au manque d’engagement de la junte du Myanmar à la mise en œuvre rapide et complète” du 5PC.
De fortes attentes pour l’Indonésie
La conseil militaire est partie au conflit et n’a pas l’intention de faire avancer un processus de paix. Cela dénote une situation vraiment grave pour la région. Si rien n’est fait, le Myanmar pourrait plonger dans un isolement international plus profond.
Le risque d’affrontements entre l’armée et la faction pro-démocratique du Myanmar pourrait encore s’accroître. Les manifestations nationales sont interdites et le ressentiment couve.
Dans ces circonstances, l’approche internationale pour résoudre cette crise doit être reconsidérée. L’ASEAN interdit à ceux qui sont liés à la junte militaire de participer aux grandes réunions. Cependant, l’organisation régionale doit également prendre des mesures pour imposer des sanctions plus sévères.
La présidence de l’ASEAN sera transférée du Cambodge à l’Indonésie en 2023. Beaucoup espèrent que l’Indonésie, en tant que puissance régionale et nation démocratique, jouera pleinement son leadership pour aider à résoudre la crise au Myanmar.
Nombreuses réunions parallèles
La réunion de l’ANASE a été suivie par le Groupe des 20 (G20) réunion en Indonésie. Composé de 19 nations et de l’Union européenne, les dirigeants du groupe se sont réunis en Indonésie. Immédiatement après, la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) a tenu ses premières réunions en personne en trois ans en Thaïlande.
Une variété de pourparlers bilatéraux vigoureux ont eu lieu en marge. Cela a conduit à des discussions de mise à niveau entre Japonais et sud-coréen. Les deux dirigeants ont tenu leur sommet au complet, malgré des liens frileux récents.
Richesse de l’infrastructure de l’ASEAN
Les pays de l’ANASE partagent la force des grandes villes et des centres de villégiature. Leur infrastructure est bien adaptée pour soutenir des conférences internationales à grande échelle. Cela est particulièrement visible depuis la pandémie de COVID-19.
Le monde est maintenant aux prises avec un certain nombre d’énigmes, telles que L’invasion de la Russie d’Ukraine. Pour l’ASEAN, sa capacité à fournir un forum de discussions internationales dans un environnement naturel béni est précieuse en soi. L’ASEAN, cependant, ne devrait pas se contenter de ce rôle.
En Asie du Sud-Est, ces dernières années, les États-Unis et la Chine se sont livrés un bras de fer féroce. Si l’ASEAN ne prend pas l’initiative de résoudre les problèmes économiques et de sécurité de la région, ses pays membres seront encore plus secoués par le conflit entre Washington et Moscou.
Définir pour être une entité de 11 membres
Les dirigeants sont parvenus à un large accord lors des pourparlers au sommet de l’ASEAN pour inviter le Timor oriental à rejoindre le bloc. Si la proposition devient réalité, ce sera la première fois depuis que le Cambodge a rejoint l’ASEAN en 1999 pour en faire une entité composée de 11 membres.
Surtout, l’ASEAN doit prendre l’initiative de résoudre les problèmes de la région, comme la crise politique au Myanmar.
Il ne doit pas se contenter d’adopter cette fois une déclaration comme celle-ci, exprimant simplement sa déception face au manque d’engagement de la junte birmane.
EN RELATION:
(Lire l’éditorial en japonais sur ce lien.)
Auteur : comité de rédaction, Le Sankei Shimbun