Dépistage du cancer urothélial : défis face aux symptômes communs
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TRIESTE – 21 Mai 2024 – Le cancer urothélial, qui affecte les vessie-hyperactive-non-liee-a-des-troubles-du-sommeil-a-la-fatigue-ou-a-la-depression/” title=”… hyperactive non liée à des troubles du sommeil, à la fatigue ou à la dépression”>voies urinaires, représente un défi de taille. Qui, quoi, où, quand, pourquoi ? Ce type de cancer est compliqué à dépister en raison de ses symptômes banals qui peuvent ressembler à d’autres affections.L’urothélium, la couche interne de la vessie et des voies urinaires, est le siège de ce cancer. Cette maladie demande une vigilance accrue et des diagnostics différentiels précis ; l’avis d’experts est primordial pour la prise en charge.
Dépistage du cancer urothélial : Un défi face à des symptômes communs
Le cancer urothélial, qui affecte la vessie, les uretères, le bassinet du rein et l’urètre, présente un défi diagnostique en raison de la nature non spécifique de ses symptômes initiaux. L’hématurie, ou présence de sang dans les urines, est souvent le premier signe, mais elle peut facilement être attribuée à des affections bénignes comme la cystite. Cette similarité rend le diagnostic précoce particulièrement difficile.
Le saviez-vous ? L’hématurie peut être microscopique (détectable uniquement par des tests) ou macroscopique (visible à l’œil nu). Même une hématurie microscopique persistante doit être signalée à un médecin.
Selon Alessandra Guglielmi, responsable de l’Oncologie à l’hôpital Maggiore de Trieste, La difficulté dans l’identification du cancer urothélial découle de la nature générique des symptômes avec lesquels il se manifeste. Habituellement, la première manifestation de ce cancer est le sang dans les urines, mais ce symptôme peut aussi être lié à une simple cystite.
Elle a fait cette déclaration lors de l’étape de Gorizia de la tournée de sensibilisation au cancer urothélial “Non girarci intorno” (Ne tournons pas autour du pot), promue par Merck.
L’importance de la sensibilisation et du diagnostic différentiel
L’initiative “Non girarci intorno”, liée au “Bladder Cancer Awareness Month” (Mois de sensibilisation au cancer de la vessie), s’associe au Giro d’Italia, un événement sportif majeur en Italie. Merck, partenaire officiel du Giro, propose un stand d’facts où le public peut obtenir des documents sur la maladie et participer à des activités éducatives.
Conseil pratique : Si vous remarquez du sang dans vos urines, ne paniquez pas, mais consultez rapidement votre médecin généraliste. Un diagnostic précoce est crucial pour un traitement efficace.
mme Guglielmi souligne que la présence de sang dans les urines ne signifie pas nécessairement un cancer, mais nécessite une évaluation médicale. Si vous observez une hématurie,c’est-à-dire du sang dans les urines,vous ne devez pas nécessairement penser que vous avez un cancer,mais il est bon de signaler les symptômes à votre médecin généraliste. Il saura indiquer les examens les plus appropriés à effectuer, comme un examen d’urine et, éventuellement, une cytologie ou une échographie urinaire, ou encore une culture d’urine. Ce sont les bases pour pouvoir faire un diagnostic différentiel entre une infection suspectée et une situation plus complexe.
Défis spécifiques chez les femmes
Le diagnostic précoce du cancer urothélial est encore plus complexe chez les femmes. Cette difficulté est due à plusieurs facteurs, notamment la prévalence plus faible de la maladie chez les femmes et la fréquence des infections urinaires récurrentes.
Chez les femmes, il est encore plus difficile de poser un diagnostic précoce et de penser qu’il pourrait s’agir d’un cancer urothélial, à la fois parce que cette néoplasie est moins fréquente chez les femmes et parce que celles-ci, comme nous le savons, peuvent souvent souffrir de cystites récurrentes, liées peut-être à des moments particuliers du cycle menstruel ou à une plus grande fragilité immunitaire. Il est donc plus difficile de parvenir à un diagnostic précoce, car les symptômes peuvent être confondus avec de nombreuses autres affections, les attribuant peut-être à des problèmes gynécologiques ou à une constipation obstinée, qui se complique de ces symptômes.
Alessandra Guglielmi, Oncologue
Les symptômes peuvent être facilement attribués à des problèmes gynécologiques ou à des troubles digestifs, retardant ainsi le diagnostic correct.
Incidence et facteurs de risque
L’incidence du cancer urothélial est significativement plus faible chez les femmes que chez les hommes, avec un ratio de 1 pour 4. Chez les femmes, la maladie est plus fréquente chez les personnes âgées de plus de 70 ans, en particulier celles atteintes de diabète. Le diabète augmente le risque d’infections urinaires, d’immunosuppression et de surpoids, créant ainsi un environnement plus propice au développement de tumeurs urothéliales.
Selon l’oncologue, L’incidence des tumeurs urothéliales, comme mentionné, est plus faible chez les femmes que chez les hommes, avec un ratio de 1 à 4. Chez les femmes, elles sont plus fréquentes chez les femmes âgées, de plus de 70 ans, très souvent diabétiques, car le diabète entraîne un risque accru d’infections urinaires, d’immunodépression et de surpoids, un tableau qui rend plus probable l’apparition de tumeurs urothéliales.
Soutien et collaboration
La campagne “Non girarci intorno” bénéficie du patronage de plusieurs organisations,notamment la Fédération italienne des entreprises de santé et des hôpitaux (Fiaso),la Société italienne des médecins généralistes et des soins primaires (Simg),la Société italienne d’uro-oncologie (Siuro) et l’association de patients “Liberi dalle neoplasie uroteliali” (Palinuro).
FAQ sur le cancer urothélial
Qu’est-ce que le cancer urothélial ?
C’est un cancer qui se développe dans les cellules urothéliales qui tapissent la vessie, les uretères, le bassinet du rein et l’urètre.
Quel est le symptôme le plus courant ?
La présence de sang dans les urines (hématurie) est le symptôme le plus fréquent.
Le cancer urothélial est-il plus fréquent chez les hommes ou chez les femmes ?
Il est plus fréquent chez les hommes.
quels sont les facteurs de risque ?
Le tabagisme, l’exposition à certaines substances chimiques industrielles, les infections urinaires chroniques et le diabète sont des facteurs de risque.
Que dois-je faire si je remarque du sang dans mes urines ?
Consultez immédiatement votre médecin généraliste pour un examen et un diagnostic appropriés.
Cet article est à titre informatif seulement et ne remplace pas un avis médical professionnel. Consultez toujours un professionnel de la santé pour toute question ou préoccupation concernant votre santé.